Dernier chapitre – Epilogue

Partis le 15 avril de la fontaine Saint Michel à Paris, nous avions pour ambition de refaire le parcours terrestre de Saint Colomban et de faire connaître sa vie toute consacrée à l’évangélisation de l’Europe.

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Guidés par son exemple, Saint Colomban nous a appris qu’il fallait garder les yeux fixés sur la croix du Christ et que notre seul but en ce monde était de l’aimer et de l’imiter. La Providence nous a donc chaque jour apporté sa Présence et nous avons relié la mer d’Irlande à l’Adriatique en 155 jours dans une grande félicité.

Il aurait fallu pour être conséquent, s’arrêter à Bobbio, là où notre grand missionnaire Européen est mort le 23 novembre 615 : il repose dans la crypte grandiose du monastère de Bobbio, où, les larmes aux yeux, nous avons pu le vénérer.

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Mais Claudia, dès le départ, avait suggéré que si nous arrivions sains et saufs à Bobbio, il conviendrait de rendre grâce et de remercier Notre Dame en nous rendant dans sa Sainte Maison à Lorette.

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Ce fut donc une rallonge de 500 km qui nous a permis de terminer le pèlerinage dans « sa maison », ramenée de Nazareth, et sur l’autel de laquelle on peut lire : « HIC VERBUM CARO FACTUM EST ». Pouvait-on imaginer une conclusion plus belle, un lieu plus élevé ?

Sur ce dernier tronçon Italien, deux étapes nous ont particulièrement touché : l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre à Gricigliano et le Mont Alverne, la montagne escarpée où Saint François en 1224, deux ans avant sa mort et le jour de l’exaltation de la Sainte Croix reçut les stigmates.

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Imaginez une colline plantée d’oliviers et de cyprès sur le beau ciel de Toscane avec une villa Romaine bercée par le doux murmure des eaux et vous connaîtrez le lieu d’exception qui abrite loin du monde, la formation des séminaristes (pour la plupart Français) du Christ Roi. On y découvre que les séminaristes sont formés avec un esprit de serviteurs. Dans la paix, la bonne humeur et le travail, les séminaristes méditent, étudient et prient. Quant à la sainte liturgie, elle est d’une perfection rare, ici rien n’est trop beau pour Dieu.

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A l’Alverne (La Verna), Saint François nous attendait aussi. Pas celui du frère Loup, ni le chantre de la Création, mais le serviteur pauvre qui aime porter la croix de Jésus. Après Jean Paul II, nous nous sommes écriés :

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« O Saint François, toi, le stigmatisé de l’Alverne, le monde a la nostalgie de toi, icône de Jésus crucifié.
Il a besoin de ton cœur ouvert à Dieu et aux hommes, de tes pieds nus et blessés, de tes mains transpercées et suppliantes.
Il a la nostalgie de ta voix frêle, mais forte de la puissance de l’Evangile. »

Nous sommes rentrés par le train en Provence le 23 septembre. Pirate, notre chat, qui n’est pas rancunier, est revenu spontanément vers ses maîtres.

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Nous rendons grâce à Dieu pour les merveilles de son Amour qu’Il nous a fait découvrir – Lui seul est grand. Alleluia ! La route de Saint Colomban est maintenant ouverte, un 4ème ouvrage paraîtra dans quelques mois pour vous conter cette belle aventure, menée par Dieu et pour Dieu.

Merci de votre prière et de votre fidélité.

Robert et Claudia.