Lettre à ma France

Ce « Cri » lancé par cette jeune fille, interne en médecine, est aussi le ressenti d’une jeunesse déboussolée qui, inquiète, s’interroge sur son avenir…

Il a fallu le vandalisme de son véhicule et le vol de ses biens les plus précieux pour que Kathlyn exprime, avec émoi, son désarroi, sa tristesse, sa colère et son inquiétude.

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LETTRE A MA FRANCE

Ce soir, je t’écris à toi ma petite France,

la douce, la tendre, celle de mon enfance,

où régnaient la candeur et un soupçon d’insouciance :

Où es-tu donc passée ?

Je pleure, j’ai mal, mon pays

s’en est donc allé…

pour laisser place à une nouvelle contrée qui

m’est totalement inconnue.

Je suis chez moi mais je me sens

comme une étrangère !

Qui es-tu devenue, ma France ?

C’est donc ça que tu m’offres aujourd’hui :

La peur et la méfiance dans laquelle

nos vies n’ont pas de valeur ?

C’est donc ça ma nouvelle vie à tes côtés,

se balader par une douce après-midi ensoleillée

et revenir volée, pillée de tous ses biens?

Se réveiller un matin

en découvrant l’immondice de la terreur

qui a envahi toutes nos rues,

nos salles de concert, nos bars…

Je pleure, non pas tant pour les vols, les meurtres

et la terreur venue d’ailleurs ;

je pleure car je ne te reconnais plus.

Comment peut-on à ce point

bafouer nos vies, nos biens, nos valeurs?

Quel est donc ce monde

où l’argent devient Roi,

la terreur devient Reine

et la peur notre utopique alliée ?

Je dis simplement NON,

NON et NON !

« Va te faire voir nouvelle France ! »

Je te refuse !

Chez moi, dans ma France,

il y a de l’humanité

et la vie

n’est pas rythmée

par des diktats venus d’ailleurs.

La vie a un sens,

la vie le vaut bien

car nous l’avons choisie ensemble.

JE T’EMBRASSE MA FRANCE !

Kathlyn SCHREITER

Béatification de Ste Jeanne d’Arc le 18 avril 1909

Saint Pie X, le 13 décembre 1908, lors de la lecture du décret de Béatification de Jeanne d’Arc, disait à Monseigneur Touchet, évêque d’Orléans :

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“Vous devez dire aux Français qu’ils fassent leurs trésors des Testaments de SAINT REMI, de CHARLEMAGNE, de SAINT LOUIS, qui se résument par ces mots si souvent répétés par l’Héroïne d’Orléans : « VIVE LE CHRIST QUI EST ROI DES FRANCS » A ce titre seulement la France est grande parmi les nations. A cette clause, Dieu protégera et la fera libre et glorieuse. A cette condition, on pourra lui appliquer ce qui, dans les Livres saints, est dit d’Israël : Personne ne s’est rencontré qui insulte ce peuple sauf quand il s’éloigne de Dieu”.

(Tirés des Actes de S.S. Pie X Tome V p. 205)

L’imposant livre publié sous la direction de Mgr Touchet, évêque d’Orléans, édité après les fêtes de la béatification de Jehanne d’Arc en 1909, confirme ce texte. On découvre à la page 57 une remarque étonnante de cet évêque à propos du comportement de saint Pie X lors de ce discours. A notre connaissance, c’est la seule fois où des témoins tiennent à souligner un tel comportement dans la vie de saint Pie X. Citons Mgr Touchet :

« …mais il importe peu de notre discours. Ce qui importe à votre attention religieuse, c’est celui que Sa Sainteté daigna nous adresser. Le pape, qui est admirablement éloquent, le prononça d’ailleurs avec une vigueur et une majesté qui ne sortiront jamais de notre mémoire. »

« …De nos jours, plus que jamais, la force principale des mauvais, c’est la lâcheté et la faiblesse des bons, et tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens».

…Aussi à votre retour, vénérable frère, vous direz à vos compatriotes que s’ils aiment la France, ils doivent aimer Dieu, aimer la foi, aimer l’Eglise, qui est pour eux tous une mère très tendre, comme elle l’a été de vos pères.

Vous direz qu’ils fassent trésor des testaments de saint Remy, de Charlemagne et de saint Louis, ces testaments qui se résument dans les mots si souvent répétés par l’héroïne d’Orléans : «VIVE LE CHRIST QUI EST ROY DES FRANCS !»

«A CE TITRE SEULEMENT LA FRANCE EST GRANDE PARMI LES NATIONS ; À CETTE CLAUSE DIEU LA PROTÉGERA ET LA FERA LIBRE ET GLORIEUSE ; À CETTE CONDITION ON POURRA LUI APPLIQUER CE QUI, DANS LES LIVRES SAINTS, EST DIT D’ISRAËL : «QUE PERSONNE NE S’EST RENCONTRÉ QUI INSULTÂT À CE PEUPLE, SINON QUAND IL S’EST ÉLOIGNÉ DE DIEU».

«CE N’EST DONC PAS UN RÊVE QUE VOUS AVEZ ÉNONCÉ, VÉNÉRABLE FRÈRE, MAIS UNE RÉALITÉ.

«JE N’AI PAS SEULEMENT L’ESPÉRANCE, J’AI LA CERTITUDE DU PLEIN TRIOMPHE.

« …Je suis affermi dans cette certitude… par l’intercession de Jehanne d’Arc qui, vivant dans le cœur des Français, répète aussi sans cesse au Ciel la prière : ”Grand Dieu, sauvez la France !»

Nous sommes obligés de remarquer combien saint Pie X avait une connaissance approfondie de la vraie France.

En quatre noms : Remy, Charlemagne, Louis, Jehanne, il montrait quels étaient les vrais et seuls maîtres que nous devions suivre.

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Saint Pie X, un an avant, lors du consistoire du 18 décembre 1907 avait déjà dit ces paroles: «Tous les catholiques de France doivent regarder avec affection Reims et Marseille, car, si Marseille reçut le premier germe de la Foi que lui apportait la parole venue du Golgotha, encore toute chaude du sang de Jésus-Christ, Reims vit proclamer solennellement le règne du Christ sur toute la France par le Roi Clovis, qui, ne prêchant que par son exemple, amena les peuples qui le suivaient à répéter d’une seule et même voix : “Nous renonçons aux dieux mortels, et nous sommes prêts à adorer le Dieu immortel prêché par Remy !” C’était une preuve de plus que les peuples sont tels que le veulent leurs gouvernements».

Quand on lit : «Ce n’est pas un rêve, mais une réalité», puisse chaque Français comprendre l’importance d’un tel message. Quand on lit : «Je n’ai pas seulement l’espérance, j’ai la certitude»…, ces mots prononcés par une telle bouche qui, ce jour-là parlait «avec vigueur et majesté, comme le Christ parlait», on sait vraiment qu’elle est la seule marche à suivre pour un chrétien et un Français, qu’elle est la seule vraie démarche politique qui mène au plein triomphe.

Que penser alors des maîtres, des chefs, des restaurateurs, des prétendants, des écrivains, des historiens, des journalistes, des bulletins qui oublient un tel message ? Qu’il est vraiment navrant de voir que l’on veut bien tout essayer, tout suivre, sauf le Christ Roi de France. Ne peut-on les ranger dans le camp de ceux dont le seul drapeau est : “Nous ne voulons pas qu’Il règne sur nous” ? Luc XIX, 14. Car qui n’est pas avec Lui est contre Lui

. Tous ceux qui ne veulent pas de “ce titre seulement” : “Vive le Christ qui est Roi des Francs” sont dans l’erreur.

Merci à la Rome enseignante, merci au saint Pape saint Pie X de nous avoir montré “la réalité du plein triomphe”. Puissions-nous en être définitivement convaincus. Puissions-nous abandonner toute autre solution. »

Tiré du tome 3 des Œuvres Episcopales, de Mgr TOUCHET

Concours d’éloquence 2014 de la DRAC (Droit du Religieux Ancien Combattant)

http://www.drac-ligue.org/coupeconcours.html

Voici les 6 lauréats de la finale 2014. Le jury a du avoir bien du mal à discerner les meilleurs, car tous ces jeunes sont formidables. C’est la France de demain… Quelle espérance!

A voir et à revoir sans modération pour être convaincus que la France est terre d’espérance

Printemps Français par Hilaire de Crémiers

Les Français étaient au rendez-vous de la manifestation du dimanche 24 mars. Il est inutile d’entrer dans la querelle des chiffres. Le gouvernement, ses ministres et ses affidés ont décidé de mener leur guerre contre ces Français qui disent non à leur diktat et qui sont leurs seuls ennemis. Et, comme cette guerre est d’abord psychologique, la première règle stratégique que suivent les états-majors du parti au pouvoir, consiste à affirmer l’inexistence ou plus exactement la non-réalité du puissant mouvement de protestation que suscite dans le pays réel leur plan programmé de destruction totale de l’ensemble des institutions et des structures de la France historique, concrète et vraie.
Les vues photographiques seules les empêchent de proclamer aussi solennellement que benoîtement qu’il n’y avait à se promener ce jour-là de l’arche de la Défense à l’arche de l’Etoile qu’une ou deux petites familles françaises, reconnues, d’ailleurs, à leur allure quelque peu désuète.

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Les voilà contraints de reconnaître qu’elles étaient peut-être quelques dizaines, voire quelques centaines, ce qui, avouent-ils, les a surpris ! Car ils trouvent même que ça fait beaucoup pour une survivance dont l’inanité ne serait même plus à démontrer. Donc il était normal, disent-ils avec cet aplomb dans le mensonge qui les caractérise, de resserrer l’espace que la loi en principe les obligeait à réserver à ces familles pour leur déambulation dominicale. Et tant pis pour les incidents que, d’ailleurs, en secret ils prévoyaient afin de jeter les torts et donc le discrédit sur cette manifestation d’honnêtes gens parfaitement pacifiques.

Tels sont les procédés de ce petit monde de politiciens : ils n’en ont jamais eu d’autres. Ces bourgeois, fils de bourgeois pour la plupart d’entre eux, et qui n’ont jamais connu la peur ni la misère, trop heureux de profiter de l’ordre social pour assurer leur tranquillité et leur carrière, se contentant d’ajuster leurs discours électoraux sur les thèmes ordinaires du lyrisme révolutionnaire, ayant obtenu ce qu’ils cherchaient, à savoir le pouvoir, les places, les honneurs, les chauffeurs, les gendarmes et la police, tout l’appareil d’Etat et, bonheur suprême, les drapeaux qui s’inclinent à leur passage, ces drapeaux dont leur jeunesse ricanait, se sentent maintenant assez forts pour achever leur dessein pour lequel ils osent revendiquer l’autorité d’une légalité dûment estampillée et, mieux encore, l’infaillibilité d’une légitimité que leur accession au pouvoir suffirait prétendument à prouver.
Les voici donc les défenseurs attitrés du nouvel ordre civil et social, dit sociétal, qu’ils ont institué et qui n’est rien d’autre que le désordre moral et politique – archiconnu – dont ils vivent et qui formait la matière des revendications dont leurs campagnes électorales s’armaient pour s’emparer du pouvoir.

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Suprême retournement d’une situation qui touche au comble du ridicule : eux qui n’ont jamais envisagé de légitimité politique que dans les révoltes de la rue où ils puisent les exemples de leur conception monomaniaque qui leur tient lieu de philosophie sociale et de rhétorique politicienne, aujourd’hui s’asseyent sur leur trône d’aventuriers de passage pour brandir leur sceptre et leur main de justice et, usant des grands sceaux qu’ils ont à leur disposition, exigent l’obéissance du peuple aux lois qu’ils façonnent dans leurs conventicules et qu’ils votent sans souci même des plus justes réactions, en affirmant hautement que force doit rester à la loi et que la rue ne saurait s’imposer pour avoir le dernier mot. François Hollande ne s’est-il pas laissé aller à dire : il n’est pas possible de « céder » à la rue ; la loi, c’est la loi et c’est moi qui la promulgue. En effet ! Cependant il convient de peser ces mots qui sont sortis de la bouche de ce révolutionnaire d’opérette qui n’a jamais manqué d’un croissant à ses petits-déjeuners ! Car, enfin, son pouvoir à lui, d’où vient-il ? Leur pouvoir, d’où sort-il ?

Il suffit d’écouter ces médiocres esprits qui occupent le pouvoir on ne sait trop pourquoi, pour se rendre compte qu’à la différence de leurs prédécesseurs et, en particulier, d’un François Mitterrand, ils ne sont plus, mais plus du tout, à la hauteur de la situation. Sans culture vraie, sans connaissance ni de la vie ni des choses de la vie, ils sont simplement incapables. Ne pouvant résoudre aucun des problèmes de la France d’aujourd’hui, ils s’accrochent à un projet dit sociétal, aussi monstrueux qu’inepte, car ils y voient par nécessité l’unique justification de leur pouvoir et, sans doute, de leur vie : la France traditionnelle à détruire pour se revancher de leur inaptitude à construire.

Il n’y a pas à s’étonner de ce qui va suivre. Ils iront jusqu’au bout de leur sottise. Ils en paieront le prix. Loin d’améliorer la situation, ils l’aggraveront. Leur inconséquence aura des effets politiques dévastateurs. Leur pouvoir ne durera pas longtemps. La vraie question qui se pose aux Français, est désormais d’ordre politique.