La route saint Philibert

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Nous avons la joie de vous annoncer la parution du 6ème carnet de route:

la route saint Philibert

édité par l’Imprimerie MG à Pernes les Fontaines,

Le livre coûte 20 € + frais d’envoi. Il comporte 30 pages-photos, de nombreux croquis réalisés par l’auteur en 230 pages au total.

Pour vous le procurer, adressez vos demandes à

Robert et Claudia MESTELAN
64 rue de la Frâche
84740 Velleron
Tél. 04 90 20 08 70
atelierloubarri@free.fr

Vous le trouverez aussi à la Librairie Clément VI à Avignon

à l’Abbaye Sainte Madeleine du Barroux

et

à l’Abbaye Notre Dame de l’Annonciation du Barroux

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Bonne lecture et bonne route avec saint Philibert !

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Livres publiés: Vézelay – Kiev

Vézelay – Kiev – La Route de l’Europe

Préface par S.E. Cardinal Christoph Schönborn

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ce livre vient d’être re-édité en janvier 2012!!

extrait page 25 du chapitre la France – 12 avril

” Au pied de l’autel, dans un vase de terre et pour seul ornement, une branche d’aubépine: c’est dame Pauvreté. Ce matin, c’est François qui nous envoie en mission, deux par deux et le bâton à la main. Mais il est temps d’avancer dans le choeur pour recevoir la bénédiction.
“Sois, Seigneur, le secours de Robert et de Claudia dans l’imprévu, leur réconfort sur la route. Que les pays d’Europe qui les reçoivent et qu’ils aimeront, mettent, comme eux, leur foi chrétienne en premier dans la vie.”

Deux chardonnerets, postés en face dans le tilleul, s’envolent soudain et la branche qui les portait frémit quelques secondes dans la lumière du matin. Nous chargeons les sacs, saisissons les bâtons et faisons les premiers pas. Arrivés à vingt mètres, nous nous retournons. Sous la colline nous voyons la grande croix qui matérialise l’endroit où saint Bernard en 1146 a prêché la 2ème croisade, et devant elle, nos amies si émues de notre départ. Nous faisons un geste d’adieu, un grand signe de croix et puis nous bondissons de joie: “Seigneur, nous voici!” Le chemin nous a déjà pris, la route de l’Europe commence. Il est 9 heures. ”

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Nous dédions ce livre à toutes les sœurs consacrées et à tous nos frères les prêtres, rencontrés sur la route de l’Europe. Qu’ils soient remerciés de nous avoir reconnus et aimés. Etoiles brillantes d’humilité, croix dressées sur le monde, ils ont chaque jour été les icônes vivantes de Celui qui est “Le Chemin, La Verité, La Vie.”

Nous le dédions aussi à toutes les familles et à la jeunesse d’Europe, à qui l’adversaire mène en ces temps une implacable bataille.
Délaissant les filets de la consommation, abandonnant les barques de l’égoïsme et brûlant les rames de la haine et du profit, qu’elles se mettent debout, les yeux grands ouverts pour reconnaître sur le rivage le Christ qui les appelle à Venir à Sa suite.

Levez-vous, assiégez les séminaires, investissez les monastères et les congrégations, les années mondiales de la jeunesse de l’Eglise ont commencées.

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335 pages, € 23.– aux Editions du Colombier

A commander:
Robert et Claudia Mestelan
64 rue de la Frâche
84740 Velleron

La Route des Anges

Monte Gargano – Mont Saint Michel à pied

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Extrait du livre, page 128/129:

“Le jeune vicaire qui nous reçoit à la sacristie est manifestement Polonais, il nous avoue qu’il n’est pas le curé, mais qu’il verra ce qu’il pourra faire pour nous. La sainte messe commence et voilà qu’au sermon il nous présente en parlant des « pellegrini », de leur exemple qui nous concerne tous, puisqu’ils quittent tout pour suivre le Christ et qu’ils sont en quelque sorte le Christ parmi nous. Il pose ensuite une question à l’assemblée : « Après la messe, qui d’entre vous sera heureux d’inviter le Christ chez lui ? »

A côté de nous il y a une femme en noir avec une blouse blanche. En entrant, elle nous a souri et après la question posée par le prêtre, elle a simplement posé sa main sur le bras de Claudia. C’est Giuseppina. Elle a tout compris, et notre démarche de pèlerin, et notre besoin de trouver un abri ce soir, et notre foi dans le Christ qui nous unit au delà de toute différence de langue ou de nationalité. Alors elle nous amène chez elle, une humble maison donnant sur la rue avec une cour intérieure où poussent quelques poiriers, des tomates et des fleurs: c’est son jardin dont elle s’occupe tous les jours. Elle nous fait asseoir, mais très vite elle veut nous faire visiter son domaine: les deux poulaillers où les couvées grandissent, les belles tomates, la vigne. Giuseppina est veuve depuis 34 ans, ses deux enfants habitent ailleurs et loin, sa maison, fruit de toute une vie de travail et de ses économies, ne les intéresse pas. Quelle joie de partager sa table. Nous sommes éblouis et charmés par sa bonté, la confiance absolue qu’elle accorde à ces deux pèlerins, qu’une heure avant, elle ignorait complètement.

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A travers le visage de Giuseppina je vois re-vivre le visage de toutes les veuves de l’Evangile que le Christ a si souvent béni et exaucé. Ces femmes sont bonnes parce qu’elles ont appris dans la douleur que le bonheur humain est fragile et que seules les qualités de cœur et la bonté sont les moyens de faire revivre en elle les personnes qu’elles ont aimé et qui les ont quitté. Une sœur, une mère, ce soir Giuseppina est tout cela à la fois pour nous. Sa tranquille autorité, l’absence de toute gêne, avec les cheveux tirés en arrière en chignon, me rappellent soudain terriblement ma mère.

Nous nous couchons, propres et rassasiés, heureux surtout de cette rencontre qui nous console de toutes les difficultés du chemin. Vers une heure du matin, un orage effrayant éclate et Giuseppina se relève pour ranger nos chaussures que nous avions voulu laisser dehors dans la cour, pour ne pas salir: elle s’excusera le lendemain de nous avoir peut-être réveillés !

Tandis que nous nous écroulons sur nos lits moelleux, notre prière fervente s’adresse à Saint Joseph qui a certainement voulu nous conduire dans cette maison auprès de sa fidèle servante Giuseppina. Oui, je crois fermement qu’il existe entre nous et les saints des filiations et des relations profondes qui font que nous ne sommes souvent que les instruments de leur action, si nous les prions.”

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Prenez le temps de suivre la Route des Anges, c’est un chemin de Paradis.

En cette année jubilaire des 1300 ans de la dédicace de la première chapelle au Mont Saint Michel, Robert et Claudia Mestelan, compagnons de Saint Michel, refont à pied le long chemin parcouru en 709 par les deux chanoines que Saint Aubert avait dépêché au Monte Gargano en Italie.

Le récit de cette pérégrination à travers la France et l’Italie serait d’une grande banalité s’il n’était illuminé par la richesse et la variété des rencontres, et s’il ne dévoilait pas la source unique de la spiritualité du pèlerin : la croix.

Le pèlerin avance toujours résolument vers la croix. Ce n’est pas tellement qu’il ait à porter sa croix, c’est plutôt elle qui le porte. Tandis que tourne le monde, seule la Croix du Christ reste stable, elle lui permet de tenir debout, elle alimente son espérance et comme nous l’indique Marthe Robin : « Avec Jésus, se renoncer, prendre sa croix et Le suivre en la portant, ce n’est pas mettre des boulets à ses pieds, mais des ailes à son cœur, de la joie, du bonheur, du ciel dans sa vie. »

275 pages, 32 pages Photos couleur, € 23.– aux Editions du Colombier

A commander directement:
Robert et Claudia Mestelan
64 rue de la Frâche
84740 Velleron
€ 23.– + 3.95 frais de port

Livres publiés: Bangor – Bobbio

Bangor – Bobbio
la Route de Saint Colomban

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extrait page 201 du chapitre l’Allemagne et la Suisse:
” Lorsque je suis arrivé à Donaueschingen pour prendre le commandement de la 6° compagnie du 110 dans les années soixante, j’avais perdu un de mes frères, déporté au camp de Neuengamm, mais l’heure de la réconciliation entre les frères ennemis avait sonné et je peux affirmer que l’armée Française, par la connaissance mutuelle qu’elle prônait ainsi que par le pardon des offenses qu’elle pratiquait, a été la cheville ouvrière de cette transformation. Pardon des offenses ne veut pas dire oubli.

Konrad Adenauer, Alcide de Gasperi et Robert Schumann partageaient la même foi chrétienne, celle qui chaque jour en disant le “Notre Père” nous fait dire “pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé.” Premier acte de la constitution de l’Europe: la réconciliation franco-allemande est une authentique racine chrétienne de l’Europe: nous la revendiquons avec fierté, car elle est le glorieux héritage de la croix du Christ Notre Sauveur qui unit profondément tous les chrétiens.

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Après Santiago, Bethléem, le Mont Gargan et Kiev, Robert et Claudia Mestelan nous entraînent à leur suite sur les traces de saint Colomban. Leur itinéraire, tracé par Jonas de Bobbio, auteur de la vie de saint Colomban, commence en Irlande à Bangor et s’achève à Bobbio en Italie au pied des Apennins. Ils traversent huit pays, l’Irlande, l’Angleterre, la France, l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche, le Liechtenstein et l’Italie.

A l’heure où par manque de supplément d’âme, l’Europe tarde à s’unir, il est temps de faire revivre saint Colomban. Maître et prophète, pasionné de solitude, grand défricheur des âmes et des forêts, son passage au 6ème siècle a marqué au fer rouge de l’Evangile la foi d’un continent en pleine gestation. Pour nous aider à vaincre les idolâtries, sa règle a valeur d’exemple et d’aiguillon, elle nous enseigne que “la vie présente n’est que le chemin de la vraie vie”: la vie éternelle.

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338 pages, € 23.– aux Editions du Colombier

A commander:
Robert et Claudia Mestelan
64 rue de la Frâche
84740 Velleron / France