L’avortement est pire qu’Al Quaïda

Lord Nicholas Windsor, duc de Kent s’est marié au Vatican, il est aujourd’hui père de famille :

Nic “Je voudrais m’arrêter spécialement sur un sujet et une pratique qui constitue le déficit moral qui est à lui seul le plus dommageable dans la vie contemporaine : l’avortement de nos enfants à naître.

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Il s’agit d’une cascade de destructions, historiquement sans précédent, frappant les individus : des fils, des filles, des sœurs, des frères, de futurs époux et amis, des mères et des pères – détruits sous la forme de ceux à qui nous devons, très simplement et très certainement, la plus grande solidarité et le plus grand devoir de soins parce qu’ils sont les plus faibles et les plus dépendants de nos frères en humanité.

Tous les autres aspects de la vie des êtres humains qui nous entraînent à nous engager dérivent de ce fait qu’on ne peut pas fuir : il faut d’abord qu’il y ait ces vies humaines pour que nous puissions nous en préoccuper. En négligeant ce fait évident de la dette que nous devons, immédiatement, à l’enfant à naître – qui doit pouvoir naître (et n’oublions pas que nous aurions tous pu subir le même sort avant notre naissance), les instincts les plus profonds de l’humanité sont piétinés et détruits.

Cela n’était qu’un éclair improbable dans les yeux des plus radicaux et des plus progressistes des penseurs et des activistes d’il y a un siècle. Aujourd’hui l’avortement légal et permissif est une réalité de la vie si profondément insérée et si complètement normalisée dans notre culture que – et voici l’aspect le plus insidieux de cette normalisation – qu’elle est devenu invisible dans le cadre politique européen. Même le fait d’en parler est devenu le premier tabou de la culture (…)

Le sophisme est énorme : si je choisis et si je désire mon enfant, alors, ipso facto, je lui ai concédé le droit de vivre, et il vivra. Mais l’inverse est également vrai, par un moyen qui n’est ni plus ni moins que mon choix : le pouce de César est levé, ou bien il est baissé. Et quand il s’agit d’exporter cette idée, nous le faisons avec zèle et détermination à travers des institutions et l’Union européenne.

Cette façon de nous accorder le droit de tuer sans raison, chaque année, des millions de nos enfants au début de leur vie, la voilà, la question des questions pour l’Europe. La pratique de l’avortement est une blessure mortelle au cœur de l’Europe, au centre de la culture hellénique et judéo-chrétienne°.