Livres publiés: Vézelay – Kiev

Vézelay – Kiev – La Route de l’Europe

Préface par S.E. Cardinal Christoph Schönborn

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ce livre vient d’être re-édité en janvier 2012!!

extrait page 25 du chapitre la France – 12 avril

” Au pied de l’autel, dans un vase de terre et pour seul ornement, une branche d’aubépine: c’est dame Pauvreté. Ce matin, c’est François qui nous envoie en mission, deux par deux et le bâton à la main. Mais il est temps d’avancer dans le choeur pour recevoir la bénédiction.
“Sois, Seigneur, le secours de Robert et de Claudia dans l’imprévu, leur réconfort sur la route. Que les pays d’Europe qui les reçoivent et qu’ils aimeront, mettent, comme eux, leur foi chrétienne en premier dans la vie.”

Deux chardonnerets, postés en face dans le tilleul, s’envolent soudain et la branche qui les portait frémit quelques secondes dans la lumière du matin. Nous chargeons les sacs, saisissons les bâtons et faisons les premiers pas. Arrivés à vingt mètres, nous nous retournons. Sous la colline nous voyons la grande croix qui matérialise l’endroit où saint Bernard en 1146 a prêché la 2ème croisade, et devant elle, nos amies si émues de notre départ. Nous faisons un geste d’adieu, un grand signe de croix et puis nous bondissons de joie: “Seigneur, nous voici!” Le chemin nous a déjà pris, la route de l’Europe commence. Il est 9 heures. ”

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Nous dédions ce livre à toutes les sœurs consacrées et à tous nos frères les prêtres, rencontrés sur la route de l’Europe. Qu’ils soient remerciés de nous avoir reconnus et aimés. Etoiles brillantes d’humilité, croix dressées sur le monde, ils ont chaque jour été les icônes vivantes de Celui qui est “Le Chemin, La Verité, La Vie.”

Nous le dédions aussi à toutes les familles et à la jeunesse d’Europe, à qui l’adversaire mène en ces temps une implacable bataille.
Délaissant les filets de la consommation, abandonnant les barques de l’égoïsme et brûlant les rames de la haine et du profit, qu’elles se mettent debout, les yeux grands ouverts pour reconnaître sur le rivage le Christ qui les appelle à Venir à Sa suite.

Levez-vous, assiégez les séminaires, investissez les monastères et les congrégations, les années mondiales de la jeunesse de l’Eglise ont commencées.

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335 pages, € 23.– aux Editions du Colombier

A commander:
Robert et Claudia Mestelan
64 rue de la Frâche
84740 Velleron

Vézelay – Kiev en 2004, le message de Mariazell

Lors de la rencontre du 22 Mai 2004 de huit pays d’Europe Centrale :

« Nous, évêques, demandons à tous les chrétiens qui nous sont confiés: ne cachez pas votre foi ! Ne restez pas en chemin pour un futur commun ! Marchez, pensez, travaillez, cherchez des alliances avec tous les hommes de bonne volonté. Chacun de vous peut apporter quelque chose de précieux et d’unique.

Que devons-nous faire, chrétiens d’Europe, aujourd’hui et demain? Nous, évêques, nous avons formulé sept points que nous vous demandons d’appliquer, chers frères et sœurs :

1. Annoncer le Christ aux hommes
«Vous serez mes témoins», c’est ce que Jésus disait à ses apôtres. A nous aussi, Il le dit. Beaucoup d’hommes en Europe ne connaissent pas bien ou pas du tout Jésus. C’est nous qui sommes appelés à Le leur montrer.

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2. Apprendre à prier et enseigner la prière
S’il y a beaucoup d’hommes qui prient, seuls ou en groupes, l’Europe sera bénie, donnant une réponse de louange, de remerciement et d’intercession au Verbe. Nos paroisses devront toujours plus devenir des écoles de prière.

3. Approfondir et multiplier nos connaissances en matière de religion
« Soyez toujours prêts à répondre à celui qui vous pose des questions sur l’espérance qui vous habite» (1re lettre St Pierre). Cela s’applique aussi aujourd’hui! Il est indispensable que dans le monde d’aujourd’hui nous ayons, nous chrétiens, une excellente connaissance de la religion chrétienne pour répondre et affronter les autres religions et modèles de vie. Le «Catéchisme de l’Eglise Catholique» est l’outil essentiel pour cet approfondissement.

4. Poser des signes
Nous rencontrons chaque jour des images et des signes de toutes sortes. Peu nous parlent de Dieu et de l’Eglise. Nous pouvons donner des signes positifs en montrant dans nos maisons et sur nos lieux de travail la croix; en disant une prière de bénédiction à table; en parlant de Dieu quand l’opportunité se présente. Le signe de la croix et d’autres symboles chrétiens ont leur place autant dans le privé que dans le public. En tant que chrétiens, nous contribuons beaucoup au bien-être de la société dans nos pays. Le Christianisme est une manifestation mondiale de la Miséricorde, il mérite le respect et la gratitude de nos sociétés civiles.

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5. Maintenir et retrouver la sanctification du Dimanche
Le dimanche sans travail est le jour commun du repos, c’est un don précieux. Son abandon causerait beaucoup de tort à toute notre société. Pour nous chrétiens, le dimanche est saint. C’est un jour de fête en Dieu et pour Dieu, un jour de remerciement pour la Création et la Rédemption et un jour réservé à la famille. Nous recherchons le concours de tous pour sauvegarder la sanctification du dimanche.

6. Protéger la vie et la développer
Les chrétiens engagés sont les amis de la vie sous toutes ses formes: les amis de la vie à naître, de la vie en plénitude, de la vie handicapée, de la vie sur terre et de la vie éternelle.
Cette vie est aujourd’hui menacée, spécialement dans son début et à la fin. Unissons toutes nos forces, notre cœur et nos mains pour protéger les hommes et l’environnement, les familles et le mariage, pierres indispensables de la société et de l’Eglise. Le faible nombre d’enfants dans nos pays est un des plus grands problèmes de l’Europe. Nous sommes attachés à l’idéal que représente le mariage et à la stabilité de la famille. Nous apportons une aide à ceux qui ont échoués.

7. Promouvoir la solidarité en Europe et dans le monde
Les catholiques de nos huit pays ont beaucoup fait les uns pour les autres en préparant cette rencontre de Mariazell. Cela a renforcé la solidarité dans la société de nos huit pays. Cet effort ne devra pas cesser après ce pèlerinage. Nous, évêques, demandons à tous les chrétiens qui nous sont confiés: «Continuons le chemin commencé sur notre continent, dans notre entourage chrétien et dans le monde. Ce pèlerinage restera un jalon important sur notre route. Que le souvenir de N.D. de Mariazell nous accompagne sur notre route.»

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les Présidents des conférences épiscopales de: Bosnie-Herzégovine, République tchèque, Hongrie, Croatie, Autriche, Pologne, Slovénie et Slovaquie.

compte-rendu détaillé du pèlerinage de Vézelay à Kiev dans le livre Vézelay-Kiev, paru en 2005 aux Editions du Colombier. Ré-édition revue et corrigée sortie en janvier 2012 à commander à l’adresse de notre association

La Route de l’Europe chrétienne
64 rue de la Frâche
84740 Velleron

au prix de € 23.– plus frais de port (env. 4 €)
avec 32 pages de photos couleurs et de nombreux dessins par Robert Mestelan

Voyage-pèlerinage en Suisse du 16 au 22 septembre 2011

18 septembre 2011 – Einsiedeln (Suisse)
Baptême de l’oratoire Saint Nicolas de Flüe

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Si les gouttes de pluie pouvaient parler, elles nous raconteraient une journée si belle et si chantante … avant de ruisseler vers les près émeraudes de Suisse que tous nos adhérents pourraient à juste titre nous envier de l’avoir vécue…

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Réveil dimanche 18 septembre à Einsiedeln. La cloche du monastère sonne dès 5 heures pour les laudes. Aujourd’hui nous avons droit à un carillon pour annoncer la fête du dimanche national d’action de grâce, de prière et de pénitence (Bettag). Sur les vitres de l’hôtel St Georg la pluie crépite déjà : elle nous incite à la prière.

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9h Messe chez les sœurs Bénédictines au monastère In der Au. « Allerheiligen », nom du chœur des chanteurs d’Einsiedeln du canton de Schwyz est en place au fond du chœur. Pendant une heure et demie, ils vont réjouir nos cœurs et charmer nos oreilles par leur beau répertoire, un timbre de voix d’une parfaite justesse aux résonances montagnardes et des tyroliennes endiablées qui vont nous faire grimper jusqu’au sommet du Mythen. Leur tenue de gardiens de vaches est du plus bel effet, et leurs sabots à grosse semelle de bois, bien sympathiques. Nos amis Allemands sont venus spécialement d’Ottobeuren : il y a là Franz Fakler et son épouse Klara, Joseph Lutz et Reinald Scheule, le talentueux organiste qui va interpréter avec brio l’entrée et la sortie en accompagnant l’hymne national Suisse à la fin de la messe.

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On espérait une accalmie, mais à la sortie de la messe, la pluie redouble, ce qui ne dérange en rien la formation du cortège. En tête le drapeau Suisse déployé, il est suivi par celui de la France frappé du Sacré Cœur et par celui de l’association La Route de l’Europe chrétienne : les cœurs de Jésus et de Marie, surmontés de la couronne du Christ Roi et entourés des 12 étoiles de l’Apocalypse.

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La pluie redouble, mais elle n’entrave aucunement le mouvement irrésistible de la procession qui s’ébranle courageusement sous la frêle protection de parapluies multicolores. Sept cent mètres nous séparent de l’oratoire. Sautillants entre les flaques, nous chantons de tout notre cœur : « Laudate Mariam », puis « Nous voulons Dieu, Vierge Marie » et enfin les litanies de Saint Nicolas de Flüe. Le chemin nous conduit au carrefour du chemin de Saint Jacques et du chemin des bergers où a été placé l’oratoire Saint Nicolas de Flüe . Conçu comme un tabernacle, la niche contenant la statue du saint s’élève sur un pied de 1m50. On ouvre la porte délicatement ouvragée, peinte couleur bronze et soudain apparaît « Bruder Klaus ». Revêtu d’une robe de bure bleu horizon, il élève la main droite pour nous protéger, tandis que sa main gauche tient fermement le chapelet et le bâton.

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Le père Nathanaël Wirth procède alors à la bénédiction. Il lit l’Evangile, puis asperge d’eau bénite l’oratoire et les assistants.

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Tous ensemble, nous récitons alors la prière de Saint Nicolas de Flüe :
« Mon Seigneur et Mon Dieu
ôte de moi, tout ce qui m’éloigne de Toi
Mon Seigneur et Mon Dieu
donne-moi tout ce qui me rapproche de Toi
Mon Seigneur et Mon Dieu
détache-moi de moi-même pour me donner tout à Toi. »

La pluie continue à dégringoler joyeusement. Quelle pluie de grâces et quel admirable baptême !

Heureusement, à environ 100 mètres, depuis très longtemps, la Providence avait construit une cabane en bois, fermée de trois côtés, avec un Christ sur la paroi, modeste abri pour les pèlerins de St Jacques. Elle nous permet maintenant d’arroser cet évènement inoubliable au sec. Le vin du Ventoux coule à flots et nous buvons à la santé de la Suisse et de son vénéré patron, en chantant les plus beaux chants de notre répertoire.

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Nous sommes un peu serrés, mais tous très joyeux et très unis, les religieuses Bénédictines, Mère Benedicta, quelques chanteurs de la messe, l’association qui nous a donné le terrain, le sculpteur qui a aidé au montage de l’oratoire et les 35 participants de ce pèlerinage d’automne, organisé par l’association La Route de l’Europe chrétienne » qui sont venus de Provence, de Nice, des Alpes, du Dauphiné et de Paris.

Au déjeuner de fête qui suit à l’hôtel St Georg, nous honorons particulièrement nos amis Suisses et Allemands (Franz et Klara Fakler, Joseph Lutz, Reinald Scheule) en leur offrant une bonne bouteille de vin de Caromb.

Depuis la Pentecôte d’amour vécue ce matin sous la pluie lors de la bénédiction de l’oratoire, une grande joie et une concorde totale s’est mystérieusement installée entre nous, elle durera toute la journée.

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L’après-midi, les vêpres, la procession solennelle à Notre Dame des Ermites, la Vierge Noire, le Salut du Saint Sacrement et un magnifique concert de chants religieux interprété par la chorale Roumaine de Cluj, vont constituer la suite du programme de cette journée exceptionnelle.

Puisse ce nouvel oratoire, bâti sur la route de l’Europe chrétienne et consacré à Saint Nicolas de Flüe, aider la Suisse à rendre à Dieu la seule place qui Lui est due : la première. Oui, en Suisse comme dans tous les autres pays « le Christ est la seule espérance de l’Europe ».

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Voyage-pèlerinage en Suisse

Le bien modeste pèlerin que je suis, vous livre ici ses quelques réflexions, glanées au cours de notre beau pèlerinage dédié à Saint Nicolas de Flüe.

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Au cours de nos pérégrinations a bord du car piloté par Philippe « Durand », nous avons vu des immenses prairies très vertes où paissent immobiles des vaches de montagne grises.

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Nous avons découvert des massifs alpins impressionnants où les sommets dépassent les 3000 m. Des lacs à perte de vue aux eaux calmes et vertes, c’était la région de Lucerne.

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La propreté, la netteté des routes et des maisons fait le charme et le caractère incomparables de ces endroits enviables.

Nous avons compris qu’il régnait dans cette nation un certain consensus, le travail, l’effort et l’investissement dont les Helvétiques sont fiers et heureux de partager entre eux les fruits de leurs récoltes qu’ils méritent. Nous n’avons pas vu de tags, pas vu de voitures brûlées, pas vu de mendiants en bonne santé aux sorties de magasins, pas vu de hordes sauvages crier en pleine rue des insanités.

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Pas vu des manifestations syndicales avec tapage et provocations agressives, tout cela parce que nous n’étions pas en France, mais en Suisse et là-bas, ça ne se fait pas ! L’esprit Suisse est un esprit d’équipe qui veut gagner, qui a toujours porté haut les couleurs du drapeau Suisse avec sa croix blanche sur fond rouge.

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Ce petit pays neutre et indépendant respecte les autres, mais sait se faire respecter par les autres, il n’a de leçon à recevoir de personne, il ne doit rien à personne. Il pourrait même nous donner des leçons de courage et de bonne conduite.

Les accents sont en majorité germaniques. L’ensemble donne à ce pays un sentiment d’unité et de fierté pour montrer au monde un modèle confédéré moderne avec un taux e chômage insignifiant de 2 % environ.

Nous avons fait la bénédiction de l’oratoire magnifique de Nicolas de Flüe, en même temps que son baptême, tant il tombait des cordes ce jour-là, le 18 septembre 2011.

Mais la Providence avait posé juste à côté une hutte, cabane en bois, ouverte sur un côté et qui a pu heureusement nous abriter tous pour le vin d’honneur.

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Il se trouvait là un crucifix avec le drapeau de l’association, témoin de cette petite fête généreusement et agréablement arrosée et la joie de vivre et la bonne humeur supplantaient le mauvais temps. Quels bons souvenirs de ces moments de chants, de prières et d’invocation à Notre Seigneur Jésus Christ.

A présent, notre pèlerinage se termine avec un groupe de 35 personnes triées sur le volet. Ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité.

Il faut dire que les organisateurs Robert et Claudia sont rompus tant aux préparations qu’aux déroulements sur le tas. Le servant de messe Bertrand est à la hauteur de sa tâche qu’il effectue sans le moindre faux pas !

Philippe le chauffeur a une dextérité surprenante pour la conduite de son bus qu’il manipule du bout des doigts.

Merci à tous,

Jean-Claude Constantin

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Le Père Daniel Ange sur l’imposture, escroquerie, manipulation, superchérie du gender

Quand le virtuel se rebelle contre le réel, l’irrationnel détruit l’humanité.
Genders : imposture ? Escroquerie ? Manipulation ? Supercherie ?

JMJ. Place d’Espana. QG d’Anuncio. Reliques de Thérèse. 22h. 5000 jeunes massés. Je leur lance tout de go : « Vous les filles, voulez-vous vraiment être ce que vous êtes : des femmes ? » Grandir dans votre grâce spécifique féminine ? » – « Et vous, les garçons, voulez-vous vraiment être ce que vous êtes, des hommes et grandir dans votre grâce spécifiquement masculine ? » A chaque question, fusent des Oui stridents .
Pourquoi, mais pourquoi donc des questions aussi bêtes ? Et dont la réponse est aussi évidente ?
Oui, me voilà réduit à prêcher qu’un garçon est un homme, qu’une fille est une femme ! Et qu’ils ne sont pas interchangeables ! Ni des clônes. (Et aussi qu’un enfant a le droit de n’avoir qu’une mère et qu’un père ! Et encore qu’un embryon humain ne deviendra jamais une grenouille). Oui, voilà où on en est rendus ! Régression à l’obscurantisme !

Car ça y est, ça débarque en Europe. Et par la grande porte ! Tenez-vous bien. Accrochez-vos ceintures : l’homme et la femme, figurez-vous, ça n’existe plus !

Malgré quelques minuscules différences anatomiques, cette distinction est purement arbitraire…. accidentelle, mieux culturelle ! Simple phénomène de société, construction sociale, produit de l’imagination lié à une culture phallique, paternaliste, mysogine.
La sexualité étant ainsi indéterminée, il faut d’urgence changer ces comportements sexuels liés à une morale anachronique. Viser l’auto-construction de soi, d’après l’environnement psycho-social. Bref, vraie « transgression anthropologique de la différence sexuelle où la pulsion prend le pas sur l’identité. »
Paradoxe : on prône le gender soi-disant pour libérer la femme de la domination masculine (women empowerment), mais finalement la femme, en tant que femme, disparaît. On se bat donc pour… rien ! On élimine ce qu’on prétend défendre !

Non ! Mais, ça va pas la tête ?

Les coupables ? Juifs et chrétiens évidemment ! Tout comme ils sont aussi coupables de tous les dérèglements climatiques de la planète, car c’est à cause de la Bible que l’homme a dominé, donc exploité, saccagé, violenté Gaïa, la déesse Nature (Et les catas en Chine ? Faute aux chrétiens ?). Il faut donc s’en venger : détrôner cet être infâme et rétablir la justice en sacralisant l’animal qui, évidemment, a infiniment plus de valeur que l’homme. L’embryon-grenouille est à protéger. L’embryon humain : à éliminer (théorie de Spencer ).
Il n’y a qu’ eux les chrétiens pour avoir inventé une thèse aussi stupide : l’humanité se répartit en pôles masculin et féminin.
Preuve : la Bible le dit. Non mais !…
Comme si Chinois, Indiens, Incas, Egyptiens, Hindouistes, Bouddhistes, Musulmans ne savaient pas depuis des millénaires ce qu’est un homme et une femme ! Lisez Confucius !

Bref, voilà donc toute la race humaine qui doit se construire non sur deux fondements déjà millénaires, intangibles incontestables, indiscutables, objectivement et scientifiquement prouvables mais sur les sables sans cesse mouvants des inclinations, orientations, désirs des individus et qui peuvent être successifs, alternatifs. Je puis changer d’orientation comme je veux, quand je veux selon le plaisir physique que j’en éprouve. Bref, sexe à la carte. C’est la dictature du comportement sexuel polymorphe .
Car variant suivant l’âge, la maturité, la culture, les diktats des lobbies tout puissants fabriquant la soi-disant opinion publique. Et ces genders, pourquoi les limiter ? D’ailleurs, vous en annoncez d’autres. Lesquels ? Certains sont physiquement attirés par des… animaux. Des garçons éjaculent sur une moto, à cheval ou en voiture. Super ! Des genders de plus ! Le choix s’élargit. Et pourquoi pas – sursautez ! –un jour la … pédophilie ! Il faut respecter cette pulsion, non ? Pour l’enfant, c’est une formidable expérience initiatrice, comme on l’affirmait voici 40 ans. Ce tabou-là, on le fera bien sauter puisque seul compte mon désir, mon choix, mon orientation.
Eh bien ! sachez-le, pauvres gendersphiles : que vous le vouliez ou non : on ne se fabrique pas garçon ou fille, homme ou femme ne sont pas des clones. Qu’on se le dise !

Vous dites : il n’y a pas de nature, mais alors l’écologie ?

Pauvres fans du gender ! Soyez logiques, allez jusqu’au bout de vos thèses. Pendant que vous y êtes, supprimez aussi les admirables différences complémentaires des grandes races humaines. Naître Asiatique ou Africain noir : intolérable, discrimination imposée par la nature. Proposez aux petits camerounais de devenir blancs, à la petite Chinoise de devenir noire. Hormones, chirurgie faciale et ça y est. Enfin libre de choisir ma race, ma physionomie. Et si un petit anglais veut le facies slave : no problem. Tout est possible.
Paradoxe : vous ne supportez pas cette horrible, injuste, stupide « nature ». Rien n’est naturel (surtout pas l’hétérosexualité ! au mieux : l’homosexualité), rien n’est définitif, rien n’est immuable. Mais en même temps, vous êtes écolos : vous respectez la nature, que tout soit bio, c’est-à-dire, justement naturel. En plus, ça rapporte !
Mais alors, soyez logiques : supprimez les odieuses différences chez animaux et végétaux, qui aussi se reproduisent par bi-polarité. Ou faut-il dire la coq et le poule ? Quelle discrimination ! Le coq qui féconde la poule : odieuse domination !
Pour échapper à votre stupide nivellement, je devrais être une biche. Au moins, on respecterait ma nature, mon espèce et mon sexe. Heureusement que les arbres n’ont pas de tendances sexuelles, et qu’on les classe d’après ce qu’ils sont.
Bref, l’écologie, le bio dans tous les domaines, sauf celui de l’humain.

T’aimes les poupées, mon petit ? R.V au CTC !

Et voilà dynamités les 2 piliers essentiels sur lesquels repose, comme sur son unique socle, tout le monde bio (végétal, animal et humain) !
Tu veux savoir jusqu’où ça va ? Aux USA, il y a maintenant les sex –change treatment for transgender kids ou sex reassingnement . Ton môme de 8 ans aime se mettre une robe et jouer à la poupée : « Alors, tu aimerais être une fille ? » -« Ouais, chouette ! » « Bon, filons au CTC, tu deviendras une fille » Simple histoire d’hormones et chirurgie express pour changer ton pénis en vagin et le tour est joué. Tu ne pourras pas vivre une grossesse ? No problem. Tu achèteras des ovules et tu loueras un sein. Et le tour est joué !
En attendant leur ouverture chez nous, il faut déjà penser aux conséquences pratiques. Dans le pratico-concret, il faut supprimer la séparation des dortoirs dans les internats, des WC dans les lieux publics : intolérable discrimination ! Atteinte à l’unisexe. Ou bien mettre 5 portes suivant les genders. Et s’ils se multiplient ? Avant de pouvoir dire : « bonjour Monsieur, Madame ou Mademoiselle » à quelqu’un, je dois lui demander son gender ? A ton prof : « Vous vous sentez quoi aujourd’hui ? » – « Ah bon… femme ! Alors, bonjour Madame ! »
De fait, déjà dans les papiers administratifs de Chine et d’autres pays, il faut inscrire son gender. Plus de case pour Homme ou Femme. T’es obligé de jeter à la pâture du public ton orientation sexuelle . Tu ne peux même pas te situer selon ton identité. Intolérable atteinte à la vie privée. Viola de ta stricte intimité. Et si tu changes d’orientation, faut-il changer tous tes papiers ? Et si la police veut contrôler la véracité de ta réponse, comment tu vas prouver ton gender ? Quand c’était encore Homme ou Femme, au moins, c’était facile.
Non, mais ça va pas la tête ?

Trafiquer le langage, prostituer les mots.
Et à qui l’enfant doit –il dire « maman » ou « papa » ? Puisqu’il n’y a plus de différence, il faut inventer un mot bivalent : Ma-pa ? Pa-man ? N’importe quoi !
Dans les écoles, il faut banir les mots de garçons et de fille… « Dans ma classe, j’ai 14 bi, 8 homos, 3 hétéros et pour le moment, un seul trans. » Mais demain, ça peut changer, la nuit porte conseil, n’est-ce pas ?
Spet 2011 : « 2 organisations féministes lancent une campagne pour supprimer la mention « Melle » dans les formulaires, perçues comme discriminatoire, violant la vie privée. Mais avec l’obligation d’écrire ton gender, ce sera bien pire !
Les mots même de père/mère, enfant, frère, sœur, époux-se, fils/fille doivent être éliminés dans toutes les langues, le plus vite possible, sans parler du mot honni entre tous de famille. Cela puisque tous rattachés à ces 2 mots détestables entre tous : homme-femme . Et donc aussi, ipso-facto, ceux d’amour, don de soi, communion, etc…

On veut la parité dans tous les domaines, entre autres politique. Désormais, il la faut donc entre genders. Proportion égale au Parlement, au gouvernement, des hétéros, homos, bis et trans en attendant les autres annoncés. Un mandat sur 5 du Président, ça doit être un trans, etc… Vous les candidats à l’élection présidentielle, qui approuvez ou promouvez les genders, quel gender est le vôtre actuellement ? Avouez-le franchement pour gagner des voix ! Soyez cohérents avec vos théories !
Elèves, collègues, subordonnés, boss, ils m’appelaient Mlle. Ce matin, j’ai décidé : ce sera Mr. Ça vous dérange ? Mais respectez mes opinions, mes choix, ma liberté ! Mon sexe, mais j’en fais ce que je veux, non ? Ne m’enfermez pas dans vos catégories périmées, vos stéréotypes, j’ai le droit de faire des expériences, non ?

Je suis qui, je suis quoi moi? S.O.S. je coule !

Mais il y a bien plus dramatique que ces conséquences anecdotiques frisant le ridicule. A l’âge où l’ado est déjà tellement influençable, malléable, en pleine recherche de lui-même, en plein tâtonnement, archi-vulnérable, voilà que ça y est ! Le dernier verrou a sauté. Enfin ! Certitudes, normes, repères, balises : tous sont déjà dynamités les uns après les autres. Vérité-erreur, bien-mal, bon-mauvais, permis-interdit : tout cela c’est kif-kif bourrico. Restait un ultime repère. Le seul tenant encore, parce que de l’ordre de l’évidence absolue : parce qu’universel, de toutes les cultures, sociétés et religions du monde ( sauf quelques anomalies) : l’homme et la femme ! La sexualité devient fluctuante, polymorphe, modifiable à gogo. Régression vers la sexualité infantile au rêve androgyne : être à la fois ou successivement garçon et fille. Bref, le complexe Michaël Jackson .

L’ado déjà en pleine tempête d’identité, on va encore l’aggraver, en lui arrachant tout phare, toute ancre, tout port. Se débattant en s’enfonçant dans un marécage, non seulement tu refuses la perche qui pourrait l’en sauver mais tu l’y enfonces jusqu’au cou, si pas au-dessus de la tête.
Paradoxe : devant la déferlante de la délinquance juvénile, on veut réintroduire des cours de morale pour que les jeunes « sachent distinguer entre le mal et le bien » alors même qu’on leur inculque qu’il n’y a plus de différence entre l’homme et la femme ! Paradoxe : on décrète que l’hétérosexualité est simplement culturelle, – phénomène de société – mais on affirme que l’homosexualité, elle, est « naturelle », voire génétique.

Non ! mais ça va pas la tête ?

Bien sûr qu’il faut « devenir homme ou femme » – c’est l’évidence ! – mais à partir ce que qu’on est, de par sa conception, et non suivant le matraquage publicitaire, la mode sociale, les slogans des lobbies, les attraits subjectifs. A partir du donné d’origine, et non de l’imposé par la société. Bien sûr qu’une large part de l’image de la femme et de l’homme, de leurs rôles respectifs dans la société dépend de la culture, de la religion et des traditions (comparez notions, statuts, et condition de la femme dans l’Islam et dans le Christianisme .). C’est une évidence Mais cela ne touche pas à leur identité respective de base. Je veux devenir – effectivement ! – mais pleinement ce que je suis.

Mon corps ? Mais c’est quoi ce truc ?

On a déjà déconnecté sexualité et fécondité, le coït et le zygote, maintenant il faut à tout prix débrancher l’anatomie et la psychologie, le physiologique du psychique, alors que chacun sait et sent à quel point ils sont en continuelle interaction, ma biologie influant profondément sur ma psychologie.

Les différences physiologiques, en partie modifiables chirurgicalement n’ont rien à voir nous dit-on, avec les différences psychologiques qui en fait n’existent pas puisque simples normes sociales . Du coup, ton corps ? Simple truc ou plutôt gadget. Je peux jouer au garçon ou à la fille comme je veux.
Non ! mais veut –on fabriquer de la schizophrénie haute dose ?
« Les prédispositions du corps de la femme à la maternité deviennent un ennemi à combattre ( …) Cette a-sexualisation déconstruit la configuration de la personne humaine, en tant que père ou mère, époux ou épouse, fils ou fille ». (Peeters )
Bientôt, filles et garçons n’oseront plus s’embrasser ni se tenir la main, c’est vieux jeu. Le top ? French kiss mais à 4 lèvres féminines ou masculines scotchées.
Bientôt, – ne sachant plus qui elles sont, les filles seront complexées d’avoir vagin, utérus, sains, peau fine, et d’être soprano. Et les garçons d’avoir pénis, peau poilue, muscles saillants et être ténors. Les unes : honte de stocker des ovocytes, les autres d’éjaculer du sperme.
En Nord Amérique, déjà, des parents refusent de dire le sexe biologique de leur enfant pour ne pas l’emprisonner dans un stéréo-type et lui laisser le libre choix.
Paradoxe : tout le matraquage pornographique mise sur l’excitation de notre sexualité physique, l’exacerbation de nos pulsions charnelles et la provocation à l’orgasme, mais en misant principalement sur l’irrésistible aimantation mutuelle des corps masculins et féminins signe que ces pornocrates et porno-traficants savent bien que l’immense majorité en est encore à cette hétérosexualité déphasée, et donc c’est encore le plus rentable. Pour le moment !

Tu la construis sur un marécage, ta maison ?

Ça y est, le coup de bélier final pour déconstruire, donc dé-truire la famille est asséné sur le mur déjà fissuré de partout. Depuis 20 ans tout à déjà été fait pour la fragiliser, la miner, la saper. Ne restait plus que cela : décider que l’homme et la femme, l’attraction mutuelle n’est que… culturelle, « politiquement modifiable ».

Si l’homme et la femme sont interchangeables suivant les modes du moment, alors la famille est à dimension sans cesse variable. Si l’autre personne n’a aucune identité sexuelle fixe, stable, définitive, si ses comportements varient au gré de ses phantasmes, comment construire une relation et surtout une vie avec elle ? N’importe quel jour, je puis la plaquer, puisque je ne suis plus ce que j’étais lors de mon mariage, ni l’autre non plus. Et de toutes façons, j’ai décidé de changer d’orientation.
Et ça y est ! L’homme comme la femme ne doivent plus faire aucun effort pour essayer de comprendre l’autre puisqu’il n’y a plus aucune spécificité particulière, aucune altérité à découvrir, à essayer de comprendre. Alors tu projetteras sur l’autre tes propres idées, sentiments, approche des choses, bref, ta propre psychologie. Et ce sera l’échec de toute relation, l’enfer des incessants quiproquos, mésententes, donc mésalliances…
L’indifférenciation aboutit à un nivellement, donc à un appauvrissement total, de toutes les richesses respectives, ipso facto ratiboisées. Ne restera plus que des individus asexués et stériles.
Et voilà dynamitée cette admirable bi-polarité masculin-féminin, où l’altérité conditionne la fécondité, où la spécification permet la communion, où différence engendre une descendance.

Et ton môme dans tout ça ?

Dans le domaine étroitement connexe de la vie, même subversion anti-scientifique.
Après avoir débranché parenté biologique et psychique, maintenant sexe biologique et sexe psychologique. On avait libéré la femme de cette maternité qui est une aliénation de la féminité (Beijing ONU). Maintenant, il faut libérer la sexualité en tant que telle de sa « matrice hétéro » (Butler). Paradoxe : c’est quand la science a démontré depuis 50 ans tout ce que vit l’enfant in sinu, qu’on ose déclarer froidement : aucune incidence négative pour un enfant conçu in vitro de spermatozoïdes et d’ovules achetés (tarifiés d’après le QI des vendeurs), transbahuté dans un ventre loué ou squatté quelques mois, arraché à sa maman porteuse par l’acheteuse ( au risque de procès si pas conforme à la commande) et en fin de parcours, devant parfois dire Maman à un monsieur barbu à la soixantaine ayant 2 papas ou 2 mamans… L’enfant en pâtira ? Non, voyons ! C’est encore l’imagination des stupides chrétiens. L’enfant sera merveilleusement épanoui. Il ne connaîtra jamais ni ses origines ni son patrimoine héréditaire, ni son premier berceau. : aucune importance ! La grand-mère prête son sein à sa petite fille ou vice-versa, on conçoit avec du sperme de l’oncle décédé voici 50 ans : comme c’est merveilleux ! Les analyses psychologiques, c’est périmé. Vive le génie génétique !
On frise la folie eugénique dites-vous ? Et alors ? Hitler aurait pu éliminer in utero, les races tziganes et juives évitant Auschwitz et Treblinka. Elimination aseptisée ! Vive le progrès !
Zigouiller proprement les « non économiquement rentables » par rapide injection léthale, sans consentement de personne : génial pour régler la crise économique ! Eliminer les enfants encore zygotes, présentant un infime défaut de fabrication : fantastique pour éviter des gens à charge de la société ! Vive la science !

Dites- vous vraiment : vive la science à propos d’Hiroshima et Nagasaki ? A propos de Treblinka et de Karaganda ? Non pas une mégapole visée, mais toute la race humaine en tant que telle. Ravalée qu’elle est au rang d’animal, légèrement plus sophistiqué ? Toutes les expériences sur le rat, doivent être faites sur l’enfant : où est le problème ? Je pose la question : l’implosion génétique n’est-elle pas incomparablement plus meurtrière que l’explosion atomique ?
Je dis : meurtrier. Mais le diagnostic est plus précis : suicidaire. On s’inquiète du nombre galopant de suicides, des enfants aux personnes âgées : mais n’est-ce pas le symptôme dramatique du suicide collectif de l’humanité.
Nous nous préparons des lendemains terribles car « comment construire une société sur des variables fluides de désirs flexibles » (M. Peeters). Dites-le moi ! Nous provoquons de vrais « psycho-pathologies sociales » (Anatrella). Il en est comme des médicaments mis sur le marché sans tests suffisants sur la durée. 20 ans après, ce sont les procès. Je donne rendez-vous dans 20 ans avec ces enfants issus de tels procédés ou formatés par les théoriciens du gender.

Scientifique ? Mythique plutôt !

L’imposture :

présenter cette thèse, cette opinion comme…. scientifique ! Enseignée ex-cathedra non en philo, (comme une opinion à débattre), mais en cours de .. science ! Des sornettes à la …. Sorbonne ! Est-on encore dans un pays civilisé ?
Et voilà, balayé d’un trait de plume tous les acquis scientifiques les plus récents. On est capable de détecter si des ossements de plusieurs millénaires sont ceux d’un homme ou d’une femme : mais non, aucune différence ! On sait tous maintenant et parfaitement que la femme a 2 chromosomes X et l’homme 1 X et 1 Y, ce qui inscrit dans nos gènes des caractéristiques non seulement anatomiques mais psychologiques immuables. Les psys de tous bords avec des milliers d’études scientifiques ont admirablement démontré l’impact psy des organes physiologiques. Mais non, ces psys se sont tous gourés ! Tout juste s’ils ne sont pas traités d’imposteurs, sinon de criminels. Vous vous rendez compte ? Ils sont –du jour au lendemain – devenus politiquement incorrects ! Oser aller contre la sacro-sainte opinion publique ! Celle-ci formatée par les medias, eux-mêmes noyautés par les petits lobbies que l’on sait. Scientifique vous avez dit ? Non ! Mais un peu d’esprit critique, voyons ! Si vous ne voulez pas dévaloriser les mots, humilier les vrais scientifiques

Conscience, évidence et bon sens : implosés !

Mais cette pseudo-science engendre l’inconscience, pire : le non-sens dynamitant le simple bon sens humain, violant la conscience des personnes dans leur intimité.

Derrière tout cela, je pose le diagnostic : la rébellion du virtuel contre le réel. Le refus absolu de ce qui EST, de ce qui existe. Que cela me plaise ou non.
L’objectif, et donc l’objectivité n’existent plus. Ne restent que les aléas de ma subjectivité. Et derrière ce qui EST, Celui qui EST. L’Existant par excellence. On lui a déjà arraché la vie, dont Il est la seule source. Les 2 moments qui n’appartiennent qu’à Lui seul : le commencement et la fin d’une existence. Et voilà qu’on lui retire violemment ce qui touche à l’amour, source de la vie. On lui brise son chef d’œuvre entre tous, le point précis dans tout le cosmos où la Trinité en tant que telle se manifeste, comme en un sacrement.
N’est-ce pas la rébellion originelle contre le Créateur, en tant que Créateur. Le refus absolu d’être créature. Devenir le Créateur, le singer, pire, l’usurper. M’emparer de sa création, moi. La manipuler à ma guise à moi. . En faire ce que je veux, ce qui me plaît moi, ce que je décide, moi. Répartir l’animal entre mâle et femelle, l’humanité entre Adam et Eve : quelle stupidité ! Faire qu’un enfant soit conçu par un homme et une femme : bêtise ! Vouloir qu’un enfant se construise, se structure grâce à cette double polarité : ridicule ! Il faut refaire tout cela ! Ce que je décrète, cela est fait. Je change les mots, et voilà la réalité changée. Ma seule intelligence suffit à faire du réel. Me voilà tout puissant ! Bref ! telle est la « virtualité » post-moderne.

Et voici un(e) dieu : un(e) individu solitaire et narcissique.

Conséquence autrement plus grave, s’il était possible : c’est l’image même de Dieu qui en est détruite dans l’esprit de l’homme. « Faisons l’homme à notre image : homme et femme il les fit ». C’est précisément cette différence complémentaire inscrite jusque dans nos anatomies qui est la révélation, la manifestation dans notre chair d’un Dieu qui n’est pas individu isolé et solitaire, mais circulation d’amour – d’un amour donnant la vie – entre Personnes différentes, et donc complémentaires.
D’où la révolution « Wotylienne » à 380 ° : les organes génitaux différents ne réfèrent pas l’être humain à l’animal, mais à la… Trinité ! L’unisexe renvoie à une mono-divinité lointaine, et non à une famille. En ne voyant qu’un homme ou qu’une femme, je ne sais pas qui est Dieu : un papa avec un cœur de maman … Plénitude du masculin et du féminin. Tout ce qui touche à l’identité spécifique de l’homme et la femme, brise l’image même de Dieu. En défendant leurs différences, donc leur complémentarité, nous protégeons Dieu de tous les masques dont on l’affuble, de toutes les caricatures dont on le défigure.
Et voilà dynamité ce chef d’œuvre de tous les chefs d’œuvres du Créateur, le sommet même de la Création, ce qu’il y a incontestablement de plus divin dans tout le cosmos, ce que plus de 13 millions d’années d’évolution du cosmos préparaient, comme se prépare un berceau pour y recevoir le trésor de tous les trésors : la personne humaine.
Bref, quand on ne sait pas qui est l’homme et qui est la femme, on ne sait pas qui est Dieu.
Car, seulement là où l’altérité conditionne la fécondité, là se trouve la Trinité.
Et par ailleurs, en niant l’humanité au corps sexué, je renie la réalité bouleversante de Dieu venu épouser ma chair, vivre au-dedans d’un corps charnel avec un visage unique au monde.

Le christianisme n’est –il pas la religion la plus réaliste qui soit ? Elle est celle du corps et du visage. Dieu est allé jusqu’à prendre notre corps charnel, s’est laissé voir sur un visage. L’Eglise se battra jusqu’au sang pour défendre, protéger, garder en son intégrité l’intime inter-connexion de l’âme et du corps, comme la si profonde corrélation de l’homme et de la femme.
Bref, par le biais de cette distorsion du sexe, c’est la double réalité de la Trinité et de l’Incarnation, visée par le prince du mensonge.

Une subversion internationalement orchestrée ?

Cette première timide percée officielle dans nos écoles, nous stupéfie. Mais cela fait plus de 20 ans que les tenants de cette théorie ont commencé à conquérir le monde sous des dehors soft. En fait, il s’agit d’une véritable opération internationale, calculée, orchestrée, programmée et visant à conquérir la planète, comme tous les totalitarismes et se voulant définitive. Cela fait partie intégrante du nouvel ordre mondial. Mais comme cela peut heurter les mentalités arriérées, dans un premier temps, on y va cool, sans coup férir. D’où l’effet surprise chez nous.. où ils comptaient passer à notre insu par simples insinuations.

Mais on regarde de haut les prophètes. Ils dérangent notre train-train. Alors, on voudrait les bâillonner. On y réussit parfois. Car si on les écoutait, on devrait monter au créneau. Et c’est plus agréable de rester devant sa télé dans un fauteuil.

« La mondialisation du gender, en tant que processus de transformation culturel subtil et manipulateur est un des mécanismes les plus performants de la révolution sexuelle et culturelle occidentale. » Véritable entreprise de « déconstruction anthropologique opérée par des ingénieurs sociaux radicaux venant d’ailleurs. Il s’impose comme priorité transversale de la coopération internationale, s’intégrant – depuis Beijing – au cœur des politiques internationales, régionales, nationales et locales. Butler fait appel à l’action subversive, à la mobilisation des agents de changements faisant proliférer les genres et les identités dans la culture. »
« Nous sommes en présence d’un projet intégré de déconstruction systématique de la société humaine et de l’homme lui-même. On commence par déconstruire le langage, ensuite la référence à des valeurs, en leur substituant des « valeurs » définies au terme d’une procédure consensuelle. Par là s’instaure la dictature de la tolérance (…). Il s’agit de déconstruire la société internationale imprégnée d’un idéal démocratique, de déconstruire l’Eglise car son message réaliste, prophétique, et critique est aux antipodes de l’agressivité et de la mort. Enfin de déconstruire le droit, qui l’idéologie veut rendre étranger aux valeurs, aux personnes, à la société civile, et politique, ainsi qu’à la religion. Le terreur douce a besoin de procéder à ces déconstructions en cascade –au lance-flamme- pour se déployer »

Cela fait déjà des années que des compétences reconnues courageusement nous alertent .

Une bombe à retardement pour l’Islam, le Judaïsme, l’Afrique et l’Asie

Pense-t-on aux répercussions d’une telle idéologie sur le monde juif et le monde musulman ? Déjà l’avortement, l’euthanasie, la promotion de l’homosexualité jusqu’à l’adoption d’enfants par des personnes homosexuelles, les mères porteuses, les manipulations génétiques jusqu’au clonage, etc.. heurtent violemment leurs convictions les plus profondes, mais ici, cela va être la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Toi, gendersphile, je te pose la question toute bête : si l’homme et la femme n’avaient vraiment aucune identité, tu ne serais même pas là. Vous n’existeriez même pas ! De même si un seul de tes ancêtres avait été homosexuel (les manipulations génétiques n’existant pas encore).
Une question : Pourquoi donc les musulmans fondamentalistes sont en révolte contre l’Occident ? Précisément parce que moralement décadent, sans plus aucune éthique et maintenant perdant le simple bon sens humain, porte ouverte à ce qu’ils considèrent comme des aberrations, des abominations. On comprend qu’ils en soient horrifiés, sans admettre bien sûr la violence de leurs réactions. (Avec cette ambigüité catastrophique que pour eux tout ce qui est occidental est chrétien !!) D’où le rejet total du Christianisme). Paradoxe : au moment où nous nous voulons – heureusement- accueillants aux musulmans modérés, voilà que nous sommes en train de faire le lit de l’intégrisme islamique intolérant et arrogant.
Nous faisons du choc frontal de civilisation un électro-choc redoutable. Nous nous préparons des bombes.
C’est donc avec tous les musulmans (encore) modérés, ouverts, tolérants pour les pays qui les accueillent, que nous devons lutter ensemble pour sauver l’être humain en tant qu’être humain. Ne sont-ils pas tous nos frères en humanité ?
Mais aussi avec tous les Juifs, heurtés au plus profond par des pratiques qui attaquent de front ce qu’ils ont de plus sacré : la révélation de la Personne même de Dieu, et ses commandements : code de la route pour toute l’humanité.
C’est tous – musulmans, juifs et même athées de bon sens – qu’il nous faut défendre les valeurs de la vie, de la famille et de l’amour, intolérance et violence en moins, bien sûr. Ce n’est pas le christianisme qui est en jeu, mais l’humanisme, tout simplement.
Pense-t-on à l’écœurement scandalisé des immenses populations non encore intoxiquées par nos virus délétères en Asie, Afrique, Amérique Latine ?
Au Congrès de Bejing 5 à l’ONU, leurs délégués s’étaient massivement prononcés contre les aberrations que certains lobbies occidentaux voulaient imposer à ces peuples, sous-entendu : à condition de subsides onusiens. Pourtant, par précaution, le gender était en sourdine. Avec ces peuples, nous creusons encore davantage le fossé Nord-Sud. Non plus seulement économique, mais maintenant idéologique.

Nous comptons plus que jamais sur ces peuples dont le bon sens humain est encore vivace, avant d’être miné par nos idioties.
Et je leur fais confiance. Jamais nous n’arriverons à éradiquer chez eux le sens inné, enraciné depuis des millénaires de la paternité/maternité, de la famille.
Mais c’est une course contre la montre. Les pressions sont violentes pour leur faire adopter nos mensonges. Déjà, en Afrique, des « ministères de la famille » sont rebaptisés : « des genders ».
On pourrait y ajouter les pays d’Est- Europe (encore traumatisé) par les deux plus terribles totalitarismes de l’histoire, et qui redoutent de retomber dans une idéologie niant leurs cultures à racines chrétiennes. Au Parlement Européen, nous comptons sur leur courage et leur détermination pour nous libérer de la nouvelle dictature.
Je leur fais confiance. Ils savent dans leur chair ce que veut dire résister contre un totalitarisme idéologique

Le consensus… dictatorial : violation du droit d’être homme ?

Cette révolution à 380 ° dans la conception même de l’être humain, jamais absolument jamais mis en cause depuis le Neandertal, voici qu’il nous est imposé, tout à coup, du jour au lendemain.
On affirme tout à coup comme une évidence scientifique ce qui n’a jamais même traversé l’esprit de l’homme depuis les origines !
On jette aux orties les certitudes les plus flagrantes pour les hommes de toutes civilisations et de toutes les époques !

Cela sans le moindre débat public, le moindre référendum, la moindre consultation des parents, jeunes eux-mêmes, psys de différentes disciplines, médecins, éducateurs, pédiatres, scientifiques. Subrepticement .
Mine de rien, on inocule le virus dans le cerveau encore mou de nos ados. Vrai matraquage de cervelle. Mais bon sang, pour qui les prend-on nos lycéens ? Pour des cobayes ? Croit-on vraiment qu’ils vont gober ces vipères sans réagir ?
Au détour d’une page de manuel ou d’un formulaire à remplir. Tout est fait pour éviter toute discussion c’est le « consensuel » imposé. Méthode la plus anti-démocratique qui soit quand on voit comment la famille est plébiscitée, de sondage en sondage .
Cela dans un pays qui se targue de démocratie, jusqu’à faire la leçon aux régimes dictatoriaux.
Cette idéologie se mue en véritable dictature. Ses promoteurs sont intolérants, intransigeants, péremptoires. Ils n’admettent aucune réplique, aucune opinion contraire.
Bientôt, on sera mis en prison pour oser dire que tout de même un homme c’est pas tout à fait la même chose qu’une femme . Que finalement, devant les choix tous azimuts proposés, je préfère (si je suis un homme) coucher avec une fille et même – ô crime – faire ma vie avec une femme, et crime au carré – avec une seule femme ! Intolérable !
En attendant, te voilà ridiculisé, marginalisé comme un être bizarre. C’est la nouvelle exclusion. Et si un ado courageusement ose contredire, ou simplement manifester son désaccord : éjecté ! Voyons donc : c’est contre le ministre de l’Education nationale qui a approuvé ce manuel, contre le Président de la République qui tacitement a consenti, donc contre la nation, contre le peuple. Ah ! si seulement la guillotine ou Cayenne existaient encore ! Ceux qui osent s’opposer à la révolution sexuelle et génétique sont ipso facto hors-la-loi. Le peuple n’a pas été consulté, mais cela ne fait rien, ils sont contre le peuple. Et cette race de cathos, c’est les chouans réincarnés. Bons pour la boucherie. Enfants et femmes compris !
En ce cas, autant imposer dans nos classes d’autres thèses et théories de sectes pendant qu’on y est…

On croyait les universitaires et les lycéens en 1ere seuls visés. On se disait : finalement, ils auront assez de sens critique pour réagir. Mais voici que le primaire est du même coup atteint. En Belgique, Canada, USA, Australie, on matraque les enfants avec ces genders, leur donnant pleine liberté de choisir. Oui, les enfants. Même insinuation à travers, entre autres, le DVD : le baiser de la lune. Subtile vulgarisation, sinon perverse initiation aux rapports homos. Oui, voilà nos enfants une fois de plus, cibles des destructeurs d’humanité. Je pose la question tabou : n’est-ce pas de l’ordre du viol psy de mineurs ?
En Lituanie, au pire de la persécution stalinienne, 2000 courageuses mamans ont osé écrire au Kremlin : vous nous arrachez nos enfants. Ce sont les nôtres. Nous les protègerons jusqu’au sang. Même les animaux défendent leurs petits au prix de leur vie.

SOS aux hommes et femmes de bon sens.

SOS ! A vous les médecins, pédiatres, psychothérapeutes, psychanalystes, psychiatres, scientifiques de tous bords, de tous courant philosophique, de toute option religieuse : je fais appel à votre science, mais une science non divorcée ni de la conscience ni du simple bon sens. Comment osez-vous ne pas réagir – massivement- unanimement – devant des aberrations pareilles ? Etes –vous à ce point paralysés, terrorisés ? Risquez-vous vraiment la prison ou la déportation comme sous le totalitarisme soviétique ? Mais oui, vous allez peut-être bientôt risquer votre carrière, votre réputation, vos subsides et votre salaire comme cela a été le cas dramatique du plus grand généticien moderne : le professeur Jérôme Lejeune . Mais ayez son noble courage !
Et vous, éducateurs, enseignants, pédagogues, professeurs, qui savez encore un peu qu’un garçon et qu’une fille c’est tout de même pas tout à fait kif kif, que cela n’étudie pas, ne pense pas, ne ressent pas, ne vibre pas, ne réagit pas exactement de la même manière.
Et vous, parents, qui depuis leur naissance, savez par expérience que votre petit n’est pas identique à votre petite, même si vous avez pu rêver d’une fille alors que c’était un garçon et vice-versa : réagissez, vous aussi ! Tous ensembles !
Puisque l’Etat s’immisce ainsi dans la conscience des personnes, celles-ci ont le droit strict à l’objection de conscience.

Si en France, ne fut-ce que 5000 familles chrétiennes, juives et musulmanes, 20 000 médecins, psys, éducateurs faisaient objection de conscience, refusant net d’envoyer leur fils, leur fille au lycée, ou d’y enseigner, si toutes les écoles dites catholiques (+ de 50 % en Bretagne) menaçaient de fermer…. le ministre de l’éducation serait acculé à supprimer cette supercherie.
Imagine-t-on le cas de conscience pour un prof : devoir inculquer une idéologie pour que l’élève réussisse son bac, si la question y revient, alors qu’en conscience, il ne peut y adhérer et ne peut se taire par simple honnêteté intellectuelle et respect pour ses élèves
Le pieu fissurant tout le système communiste et sa dictature mondiale, a été le peuple polonais. Pourquoi ? Parce que 95 % du peuple était dans la résistance passive, non violente. Ils ont remporté la victoire, haut la main.
Etre un seul homme pour sauver l’homme. Etre unanime pour lutter contre un régime s’imposant par la ruse et aussi par la force. La force des lobbies (largement financés), relayés par les toutes puissances médiatiques, terrorisant un public naïf, gobant tout comme parole d’évangile.
Ce qui est vrai de l’amour à protéger l’est aussi de la vie à défendre, et donc de la famille à sauver. Cette affaire de gender met le comble au ras-le-bol. Exaspère notre exaspération.

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Jeunes ! Pour sauver l’essentiel, soyez rebelles ! Soyez libres !

A Madrid, ce soir-là, j’ai dû continuer : « Rebellez-vous contre la corruption, l’égoïsme, l’orgueil, l’impureté, le mensonge, la jalousie, l’injustice ! Entrez en résistance ! Soyez indignés ! »

A vous d’être le fer de lance de la rébellion de la Vérité, de l’Amour, de la Vie contre tout ce qui peut les pervertir les détruire ou simplement y nuire. Ne vous laissez pas embobiner, rouler dans la farine, manipuler. Soyez intelligents ! Perspicaces !
Exercez cet esprit critique, qu’on encourage dans les autres domaines. Réfléchissez ! Pensez par vous-mêmes ! N’hésitez pas à exprimer votre opinion- perso. Courageusement. Calmement. Pacifiquement. Discutez. Argumentez. Suscitez un sain débat. Exigez qu’on vous écoute. Qu’on vous respecte surtout. Si un enseignant t’insulte, te méprise, te ridiculise devant la classe, te descend en flèche, réfères –en au directeur de l’établissement. Quitte à être fiché, stigmatisé. N’est-ce pas une forme de martyr ? A vous alors toute la Gloire de Dieu, la fierté de l’Eglise, la joie de Jésus !
Si on te force à écrire ton soi-disant gender sur un formulaire d’administration (quel qu’il soit), fût-ce (bientôt) le passeport, refuse net ! Tu écris : homme ou femme. Basta !
Surtout, la plus efficace des résistances, est celle de ton comportement, attitude, manière d’être. Sois fier et heureux d’être garçon si tu l’es, d’être fille si tu l’es. Cela tout simplement, joyeusement, paisiblement. Récuse cette angoissante crise identitaire que secrète la société. Tu es homme : grandis dans ta grâce spécifique masculine, père et époux dans la plénitude du terme. Tu es femme : épanouis-toi dans ta beauté spécifique féminine. Pour être un jour pleinement épouse et mère, fière et heureuse. Récuse les modèles ambiants. Rejette les canons imposés, l’idolâtrie des marques, la tyrannie des modes.
Alors, vous serez dignes de vos jeunes frères, rejetés socialement, brimés, persécutés pour leur foi en tant de pays, ou réfugiés à tout jamais loin de leur terre ancestrale. Leur seul crime ? Aimer une certaine Personne, nommée Jésus.
Voici juste 20 ans, à la JMJ de Czestochowa, la toute première où enfin les jeunes de l’Est pouvaient rejoindre leurs frères de l’Ouest, après 50 ans de dramatique séparation – Jean-Paul II, en substance : « Jeunes de l’Occident, je vous donne en exemple vos frères de l’Est qui ont tant souffert pour leur foi. Maintenant à votre tour… ». Et à l’avant dernière JMJ en Espagne, à Compostelle, un journaliste lui pose la question : « Qu’êtes-vous venu faire ici ? » Réponse du tac au tac : « Je suis venu saluer les martyrs du 3ème millénaire. » Il ne croyait pas si bien dire.
Ce courage vous en êtes totalement capables. Vous êtes bien plus forts qu’on vous le dit, bien plus intelligents que vous le pensez. On a trop minimisé vos capacités de résistance. Trop anesthésié votre sens inné de la vérité, trop souillé votre instinct de la beauté.
Vous serez alors dignes des héroïques jeunes résistants – tel le capitaine Tom Morel – qui ont refusé que leur pays soit réduit en esclavage. Ils ont combattu, pour cette liberté que vous connaissez maintenant. Pour combien de temps encore ?
Ils ont payé le prix fort. Ils sont les grands vainqueurs. L’enjeu alors : refuser l’idéologie totalitaire déshumanisant l’homme. Aujourd’hui est ce tellement différent, avec cette imposition de la pensée unique politiquement correcte ?

Résister, c’est exister. Exister, c’est résister.

Bravissimo à tous ceux qui ont vigoureusement réagi. A vous les 80 députés – et 120 sénateurs – après Christine Boutin, et Elisabeth Montfort, vous faisant la voix de tant de sans voix. Aux dizaines de milliers qui ont signé diverses pétitions. Aux directeurs d’établissements scolaires qui n’ont pas eu peur de réagir, spécialement aux AFC, à l’Enseignement catholique.
Le gender, ce n’est qu’une mode qui vite passera (comme Halloween), car on ne peut longtemps construire un Etat sur des mensonges. Toutes les idéologies se sont écroulées, les unes après les autres. Mais grâce aux résistants, aux martyrs , aux non-conformistes. Erreurs et mensonges : tous passeront : la Parole de Dieu demeure, son Eglise traverse les siècles et la barque de Pierre tempêtes et orages.

Avant qu’il ne soit trop tard et pour qu’il ne soit pas trop tard.

Oui, réagissons. Redressons-nous ! Résistons ! Avant que nos révoltes ne déclenchent la révolte de Dieu contre ce qui détruit sa tant aimée humanité. Avant que nos colères d’ados gâtés, ne provoquent sa Colère de Père rejeté. En tout cas, moi je suis indigné, révolté, écœuré. Il m’arrive d’en être réveillé la nuit. Quand l’enfant dans son innocence, l’ado dans sa fragilité, le jeune dans sa vulnérabilité sont ainsi trompés, quand on leur ment, quand on leur vend de la nourriture empoisonnée, comment dormir tranquille ?
Avec tant et tant de parents, d’éducateurs, je n’en puis plus de voir tant de jeunes déjà abîmés, blessés, traumatisés, ou simplement déstabilisés, désorientés, dé-routés ( sur le bas-côté de la route ou dans le ravin). Et que tout semble fait pour qu’ils le soient encore davantage. Je crie : non et non ! Stop à la destruction ! Arrêtez de tirer ! Détruisez vos obus, désamorcez vos grenades ! Ils ont déjà fait assez de dégâts. Tous ce gâchis, ne suffit-il pas ?
Pourquoi ? Mais pourquoi donc cet acharnement à détruire la famille par tous les moyens ? Veut-on vraiment créer des sociétés saccagées par la délinquance, la violence, le crime ? N’y a-t-il déjà pas assez de familles en ruines, d’enfants et d’ados désespérés parce que non aimés et dont la violence est le seul cri ?
N’avez-vous donc pas d’enfant à vous pour que vous massacriez ceux des autres ? N’avez-vous donc jamais rêvé d’une famille unie, d’une épouse fidèle, pour bombarder ainsi nos familles ?
Arrêtez ! Convertissez-vous ! Mettez-vous à re-construire après tant de ruines. La guerre à l’humanité, déclarez-la terminée. Au moins une armistice. Que nous puissions reprendre souffle. On n’en peut plus ! On en a marre ! On sursature !
Pitié, pitié, pitié pour ce continent jeune suffisamment mitraillé.
Je tremble pour vous. La mort, ça vient vite. N’importe où, n’importe quand. Peut-être demain. Personne n’échappera au jugement. Je ne veux pas que vous ayez du sang sur les mains. Je veux vous éviter un mauvais quart d’heure devant un certain Enfant.
Cet Enfant, cet Ado, ce Jeune qui sait ce qu’est l’enfance, l’adolescence et la jeunesse pour les avoir lui-même traversés. Mais qui est aussi le Maître de l’histoire, le Seigneur de notre humanité, prunelle de ses yeux.
Et qui a osé déclarer : qui touche à un enfant, c’est Moi qu’il touche !

L’Artiste génial nous a tellement créés Homme ou Femme que nous le serons en plénitude éternellement. Au Ciel, Jésus demeure à tout jamais un homme, l’Homme par excellence, et Marie une femme. En ce Ciel où les genders n’auront plus cours.
Au Donateur de vie, à la Source jaillissante de l’amour, à lui seul, le mot de la fin, la victoire de demain.
Donc, à nous dès maintenant sa victoire. Combattons en grands vainqueurs que nous sommes déjà. Sans peur, sans honte, sans reproches. En chevaliers de la vie. En acteurs de l’amour. En témoins de la beauté. En serviteurs de la Vérité.
Vie, amour, beauté, vérité qui se manifestent dans cette cime lumineuse de tout le cosmos : l’homme, la femme et l’enfant : icône vivante de la famille Trinitaire. Plus haut chef d’œuvre du cosmos parmi toutes les galaxies, prunelle des yeux de Dieu.

Père Daniel Ange

29 septembre 2011
Fête de Saint Michel
Prince des armées célestes.

Segnung des Bildstocks “Heiliger Bruder Klaus”

Einsiedeln, am 18. September 2011

« Die mit Tränen säen
werden mit Jubel ernten.
Sie gehen hin unter Tränen und tragen den Samen zur Aussaat
Sie kommen wieder mit Jubel und bringen ihre Garben ein. »
(Psalm 126)

Sehr geehrte Mutter Priorin Benedikta, sehr geehrter Pater…
Liebe Schwestern, liebe Freunde aus der Schweiz, aus Deutschland und aus Frankreich,

Noch nie haben wir die Richtigkeit und die prophetische Intelligenz der Worte des Psalms 126 klarer wahrgenommen als heute morgen. « Ja, lasst uns mit dem Psalmisten jubeln und Gott danken für diesen Tag, an dem der Bildstock des heiligen Bruder Klaus entlang des Jakobswegs gesegnet wird. »

Diese vorbildliche Realisation, entstanden durch Schweizerisch- Französische Zusammenarbeit, ist das Ergebnis der Bekanntschaft zweier Fusspilger mit Einsiedeln und mit dem Benediktinerinnenkloster in der Au und die jubelnde Bezeugung unseres gemeinsamen Glaubens an unseren Herrn Jesus Christus.

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Die Geschichte beginnt im Frühjahr 2004, als zwei Fusspilger von Vézelay kommend, auf dem Weg nach Kiew in der Ukraine, die Schweiz vom Jura bis zum Bodensee durchquerten. Von Sainte Croix und von der Abtei Payerne kommend, besuchten sie das Grab des heiligen Peter Kanisius in Fribourg, kamen nach Sachseln, wo sie mit dem heiligen Bruder Klaus Bekanntschaft machten, dem heiligen Einsiedler der sein ganzes Leben hingegeben hatte, um die Schweizer Kantone mit dem Evangelium zu vereinen. Er war mit Dorothee Wyss verheiratet und sie hatten 10 Kinder, als er im Alter von 50 Jahren mit dem Einverständis seiner Frau sein Leben Gott widmete und die letzten 20 Jahre seines Lebens als Einsiedler verbrachte. Sie meditierten mit ihm von Sachseln bis nach Flüeli und zum Ranft und machten sich sein Gebet zu eigen: « Mein Herr und mein Gott nimm alles von mir, was mich hindert zu Dir. »

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Sie setzten ihren Weg fort zum Vierwaldstättersee und wurden in Ingenbohl von den « Kreuzschwestern » aufgenommen. Gegründet von Pater Florentini und Mutter Marie-Therese Scherer, aus Luzern, mit 18 Jahren in den Orden eingetreten (1856 bestand er aus 5 Schwestern), 100 Jahre später, 1956 aus mehr als 9700 Schwestern! Was die Schwestern eint ist einfach und lichtvoll : « Es geht nicht nur darum, die Armen, die Kinder, die Kranken zu pflegen, sondern Gott in Jedem von ihnen willkommen zu heißen. »

Am 10. Mai 2004 kamen sie zum ersten Mal nach Einsiedeln. Nachdem sie die Mutter Gottes in der Gnadenkapelle gegrüßt hatten, sind sie in die Benediktinerinnenabtei in der Au gekommen und haben um Aufnahme für die Nacht gebeten, was ihnen großzügigerweise gewährt wurde.

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Während ihres Aufenthalts zeigte ihnen Mutter Priorin die Wurzel, die den Christus auf dem Kreuz darstellt und 1280 von Schwester Anna Annin im Wald gefunden worden war (eine authentische christliche Wurzel Europas!). Mutter Priorin sagte ihnen auch, dass hier seit 150 Jahren die Ewige Anbetung aufrecht gehalten wird. Sie haben so feststellen können, dass hier ein Leben im Gebet besteht und haben es damals erstmals gewagt, vom Projekt einer Errichtung von Bildstöcken zur Bewahrung der christlichen Wurzeln Europas zu sprechen.

Dass sie in der Au aufgenommen wurden, war der erste Schritt zum Verein des Wegs des christlichen Europas : von Vézelay kommend, geht der Weg über Meursault, verbindet Einsiedeln mit Frankreich, aber auch mit Deutschland und Ottobeuren, mit Tschechien und Velehrad, mit Polen und Wadowice und mit der Ukraine und Kiew. Was für eine leuchtende Linie !

Heute besteht der Verein « Weg des christlichen Europas seit 5 Jahren und hat bereits 20 Bildstöcke oder Kreuze gebaut. Er ist ein jubelndes Zeugnis, frei und erobernd, des christlichen Glaubens in Europa. Der Verein ist ein großer Weg, offen für alle, ein Verein der Freundschaften schließt, Grenzen öffnet und zeigt, wie unser heiliger Vater Papst Benedikt der XVI sagt, « dass Gott mit uns ist und dass es schön ist, mit Gott zu sein ! »

Ein geeignetes Stück Land zu finden, die Materialien zusammenzutragen und die Handwerker zu finden, war fast nur noch eine Formalität, wo doch unser gemeinsamer Wille uns einte.

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Es ist mir eine Freude, mich beim Kloster und besonders bei Mutter Benedikta und Schwester Michaela zu bedanken, die die wesentlichen Mitarbeiter an diesem wunderschönen Bildstock waren mit Herrn Präsident Schönbächler der Genossame Dorf Binzen, Herrn Hans Egli-Kälin, der Familie Alois Betschart-von Rickenbach, den Familien Daniel und Peter Weibel, Herrn Peter von Burg, der Familie Betschart Steinmetz, den Firmen Albert Steiner Transporte und Verzinkerei Wollerau und den an- und abwesenden Mitgliedern unseres Vereins, die durch ihr Gebet und ihre Spenden erlaubt haben, unseren Teil am Werk beizusteuern.

Möge Bruder Klaus, Schutzpatron der Schweiz, von jetzt an alle Pilger die den Jakobsweg nehmen, beschützen. Möge er alle « Geisseln » die die Welt verunstalten, vom Kloster und von Einsiedeln fernhalten. Liebe Freunde, lasst uns jubeln, glücklich sein und Gott danken, dass wir an unseren Herrn Jesus Christus glauben!

Es lebe die Schweiz. Es lebe Frankreich, miteinander verbunden, um gemeinsam Zeugen der Kraft zu sein, die in der Zivilisation der Liebe lebt.

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Robert Mestelan
Präsident des Vereins
des Weges des christlichen Europas

La Saint Jacques en République Tchèque

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Partis à 4h37, une bonne dizaine de pèlerins et par moments beaucoup plus, ont fait un pèlerinage de 55 km en honneur de Saint Jacques patron des pèlerins.

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Monseigneur Jan Penaz a entraîne le groupe en passant par trois sanctuaires et arrivant in fine à Krtiny, le grand sanctuaire marial près de Brno à 21h03.

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Ils ont prié pour l’Europe chrétienne et pour le bon déroulement des JMJ à Madrid.

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La Route de Saint Philibert: Eauze – Noirmoutier – Tournus

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Saint Colomban et les moines à sa suite qui ont au 7ème siècle contribué à l’évangélisation de l’Europe, n’ont pas fini de nous étonner. Parmi eux, Saint Philibert, moine Gascon, né à Eauze en 616, fondateur de Jumièges, Noirmoutier, Pavilly et Montivilliers, occupe une place déterminante.

Son origine aristocratique, son éducation à la cour du roi Dagobert avec Saint Eloï, Saint Wandrille et St Ouen et surtout le nombre important de guérisons opérées après sa mort et lors de la translation de ses reliques suite à l’invasion des Vikings, en font une personnalité religieuse éminente qui mérite mieux que l’obscurité où l’histoire l’a injustement confiné.

« Philibert jouissait d’une telle délicatesse, qu’il mettait tous ses soins à pratiquer d’abord ce qu’il enseignait aux autres. Il était rempli de piété, enclin à la miséricorde, doué pour la prédication, d’une intelligence vaste et profonde, d’un contact facile, ferme de caractère, hospitalier pour tous, ayant à cœur le rachat des captifs et la consolation des affligés, zélé pour la construction des édifices religieux, homme désintéressé, entraînant une foule des disciples dans la voie du détachement. Toujours il avait à la bouche le nom du Christ et toujours dans son cœur resplendissait les lumières et la force de l’Esprit Saint. »
(Ermentaire)

L’idée de suivre sa route, d’étendre sa notoriété bien au-delà de la Vendée où il était vénéré et de lui rendre justice en quelque sorte, nous est venue au cours d’une après-midi passée au grand Parc du Puy du Fou. Cette superbe réalisation due au seul talent de Philippe de Villiers et à son amour de la Vendée, reconstituait ce jour-là, l’invasion des Vikings.

Au milieu des cris et des incendies allumés sur la Loire par les Normands, l’image de quelques moines, portant pieusement sur leurs épaules le sarcophage de leur saint fondateur Philibert, s’imposa à notre esprit suscitant une foule de questions et une grande émotion.

Revenus chez nous et enrichis par la lecture d’une solide bibliographie, nous acquîmes la conviction que le saint moine fondateur d’ordre avait quelque chose à nous dire et nous décidâmes de partir sur ses traces.

Partir d’abord de la région où son père, évêque à Aire sur Adour l’avait fait grandir à Eauze. Traverser ensuite l’Aquitaine pour gagner la Vendée et l’Ile de Noirmoutier. Enfin suivre le chemin de ses reliques en passant par Saint Philbert de Grand Lieu, Cunault, Messais, Saint Pourçain sur Sioule et Tournus. Comme d’habitude, nous allions faire ce chemin à pied.

Au rythme de 30 à 35 km par jour, les 1360 km ont été avalés en deux mois. Un premier déplacement sud-nord à partir d’Eauze jusqu’à Noirmoutier, puis une longue trajectoire ouest-est pour parvenir à Tournus le 18 juin 2011. Comparés aux 39 ans de la pérégrination des moines, ces deux mois de route s’écoulèrent pour nous à la vitesse d’une comète.

Première Partie:

Eauze – Noirmoutier

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Partis le mercredi des Cendres du Château de Lagraulas dans le Gers, où nous avons été généreusement accueillis par le Colonel de Vathaire,

nous avons traversé les Landes,

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avant de parvenir en Gironde (sanctuaire de Notre Dame du Verdelais),

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château de Cadillac, Saint Michel de Rieufret, Lycée de la Sauque, puis de nous arrêter à Bordeaux à la paroisse Saint Eloï de l’Institut du Bon Pasteur.

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Il ne nous restait plus qu’à remonter l’estuaire de la Gironde,

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traverser la Dordogne et les Charentes

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pour parvenir enfin en Vendée

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et dans l’île de Noirmoutier que nous avons atteint sous le soleil par la magnifique traversée du Gois.

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Dans sa crypte du 10ème siècle, Saint Philibert nous attendait pour recevoir nos intentions et nous donner sa bénédiction.

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La première étape a durée 4 semaines. Nous avons parcouru 601 km par beau temps sauf 3 jours de pluie.

Deuxième Partie: Noirmoutier – Tournus

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Le trajet suivi par les reliques de Saint Philibert nous a amené à parcourir 760 km en 1 mois. Successivement, nous avons traversé la Vendée,

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la Loire Atlantique, l’Anjou, le Poitou, l’Auvergne et la Bourgogne.

Les 5 emplacements où les reliques s’arrêtèrent pour échapper aux attaques des conquérants Normands, ont été particulièrement émouvants à découvrir. Au sud de la Loire Saint Philbert de Grand Lieu possède encore l’abbaye

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dans laquelle le sarcophage a été déposé.

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En marbre vert des Pyrenées, il est particulièrement impressionnant et pèse 2000 kg. On comprend qu’ils l’aient laissé sur place et qu’ils aient poursuivi la pèregrination avec un sac en cuir.

Plus à l’est, au sud de la Loire et à 10 km au nord de Saumur : Cunault. Magnifique basilique romane avec un clocher

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qu’on aperçoit de très loin. Ici les moines de Noirmoutier ne restèrent que 4 ans. Poursuivis par les vikings, ils durent repartir à l’intérieur des terres à Messais en Poitou.

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Pendant le transfert des reliques, selon le moine Hermentaire, les miracles s’étaient multipliés.

L’église du prieuré demeure seul vestige d’un monastère dont on aperçoit encore quelques fondations.

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La croix hosannière dressée au sommet du cimetière constitue la relique la plus impressionnante de ce passage des moines de Saint Philibert.

Il faut arriver ensuite à Saint Pourçain sur Sioule pour revoir une basilique aux dimensions colossales,

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reste d’un monastère qui a abrité lui aussi pendant 10 ans les reliques du saint abbé de Noirmoutier et qui fut concédé le 30 octobre 871 par Charles le Chauve aux moines. L’abbé était alors Geilon, fils du comte du même nom. Mais l’exode des reliques ne s’est pas arrêté là et le père abbé au cours de ses voyages, découvrit le monastère de Tournus,

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protégé par un castrum contre toute attaque, où résidaient quelques moines. Il va alors trouver le roi Charles à Saint Denis et ce dernier, le 19 mars 875 concède comme refuge aux moines de Saint Philibert l’abbaye Saint Valérien de Tournus avec le château et toutes ses dépendances. Les moines s’y fixèrent définitivement, renonçant à réintégrer Noirmoutier qui devint comme Déas et Cunault simple dépendance de Tournus. Les reliques de Saint Philibert furent alors installées dans cette église qui, agrandie au XIème et XIIème siècle prendra le nom de Saint Philibert de Tournus. Ainsi s’achève le laborieux et long exode des moines de Noirmoutier qui dura 39 ans.

Lorsque nous sommes arrivés le 18 juin à Tournus, il y avait un grand soleil et même un brin de mistral.

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Nous avons déposé sur l’autel de la Sainte Vierge un gros bouquet de pois de senteur pour lui exprimer toute notre reconnaissance. La Providence, ce soir là, a encore voulu que nous passions notre dernière nuit de pèlerinage dans l’abbaye de Notre Dame de Venière, chez les Bénédictines.

Les enseignements reçus

Ce pèlerinage nous a rappelé que même les hommes les plus saints laissent peu de traces de leur existence sur cette terre, car seules quelques indications sur les cartes et les églises construites ou leurs ruines constituent de nos jours la trace visible de leur passage. A Saint Philbert de Grand Lieu on peut toujours admirer le sarcophage de 2 tonnes en marbre vert des Pyrénées abandonné lors de la fuite en 847. Après avoir muré le sarcophage, les moines sont dispersés par l’envahisseur, mais ils reviennent pour récupérer les reliques et partent pour Cunault, une abbaye au sud de la Loire, au nord-ouest de Saumur. Ils resteront là jusqu’en 862 où une nouvelle attaque les contraint à fuir dans le sud, jusqu’à Messais. Aujourd’hui, le petit village de Messais n’a plus que 110 habitants. L’école fermée nous permettra d’y dormir grâce à l’amabilité de son maire qui entretient avec amour la petite église qui a abrité les reliques jusqu’en 871.

Après une nouvelle incursion des Normands qui auraient mis le feu au monastère, c’est à nouveau l’exil et l’installation à Saint Pourçain sur Sioule où une communauté les accueille. Trop nombreux pour rester à Saint Pourçain, l’Abbé Geilon, qui avait découvert le monastère de Tournus, obtient du roi Charles à Saint Denis la concession de l’abbaye Saint Valérien de Tournus avec le château et toutes les dépendances.

Ainsi s’achève le long et laborieux exode des moines de Saint Philibert qui servit de trame à notre pèlerinage.

En traversant le Gers, l’Aquitaine, la Charente, la Vendée, la Loire Atlantique, l’Anjou, le Poitou et la Bourgogne, quelle joie de redécouvrir une France presqu’exclusivement rurale et qui n’a rien perdue de sa générosité et de son bon sens. Le clocher, élément essentiel de l’architecture et du paysage, mais aussi les calvaires et les oratoires affirment et maintiennent le sentiment de la souveraineté de Dieu. Pourtant, épuisés par le manque de vocations sacerdotales, les presbytères sont vides et les rares prêtres qui sont en charge, font courageusement face au désert spirituel en étant responsables de trente clochers.

Les monastères* et les familles nous ont reçu comme le Christ et nous n’oublierons jamais Annie, qui bien qu’âgée et grabataire, lourdement appareillée, se fit une joie de nous donner sa propre chambre. Elle ne fut pas la seule !

A l’heure actuelle, comme au 9ème siècle, des drakkars à tête de morts s’approchent à nouveau de nos côtes pour y semer la désolation. Plus redoutables que l’épée ou la poix enflammée des Vi-kings, leurs armes sont celles de la culture de mort, elles se nomment égoïsme, avortement, euthanasie, violences, théorie du genre.

Saurons-nous résister à cette nouvelle invasion, à ce nouveau défi ? Sans crainte, prenons modèle sur les moines de Saint Philibert : ils n’ont jamais cédé. « Nous n’avons qu’une peur au monde, c’est d’offenser Notre Seigneur. »

Robert Mestelan
Président de l’Association La Route de l’Europe chrétienne

* Fontgombault, Sept Fons, N.D. de la Venière (Tournus)

Bildstock zu Ehren des heiligen Niklaus von Flüe in Einsiedeln / Schweiz

Am Freitag, 15. April 2011 wurde am Jakobsweg, ausserhalb Einsiedeln, ein Bildststöckli zu Ehren des heiligen Bruder Klaus fertiggestellt.

In der Nische des Bildstöckchens befindet sich eine Statue des heiligen Bruder Klaus, geschaffen von einem französischen Künstler, Herr Pascal Beauvais aus Brive, hinter einem schmiedeisernen Gittertürchen mit den Initialen S und N – Sankt Niklaus. Am Sockel ist ein Stein mit dem Logo des Initianten, des “Vereins des christlichen Europawegs” eingelassen, sowie die Jahreszahl 2011. Im Jahre 2009 gelangte der Verein “La Route de l’Europe chrétienne” in Velleron (Frankreich) an das Frauenkloster Au mit der Bitte um einen Platz und um die Mithilfe bei der Erstellung eines Bildstöckchens am Jakobsweg. Schon in verschiedenen Ländern wurden in diesem Sinn Gedenkstätten erstellt.

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Das Frauenkloster übernahm in der Folge die Koordinierung der Ausführung. Den Platz stellte nach verschiedenen Abklärungen die Genossame Dorf-Binzen in verdankenswerter Weise zur Verfügung. Nische und Statue wurden aus Frankreich geliefert. Aushub, Maurerarbeiten, Zusammenführung der Nische, sowie andere Hilfsdienste, wie Transport und so weiter, wurden zum grossen Teil von Freiwilligen ausgeführt. Im Namen des Vereins “La Route de l’Europe chrétienne” dankt das Frauenkloster allen hochherzigen Mitbeteiligten sehr herzlich mit einem “Vergelt’s Gott”.

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Man weiss, dass Bruder Klaus auch nach Einsiedeln gepilgert ist. Vielleicht ist er über den heutigen Jakobsweg an den Wallfahrtsort gelangt. Den vielen Fusspilgern, die ihm von jetzt an auf diesem Wegstück begegnen, sei er ein Begleiter, Beschützer und Fürsprecher auf ihrem Lebensweg. Die feierliche Einweihung des Bildstöckchens ist auf den Eidgenössischen Dank-, Buss- und Bettag, den 18. September 2011 festgesetzt.

La Route des Anges

Monte Gargano – Mont Saint Michel à pied

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Extrait du livre, page 128/129:

“Le jeune vicaire qui nous reçoit à la sacristie est manifestement Polonais, il nous avoue qu’il n’est pas le curé, mais qu’il verra ce qu’il pourra faire pour nous. La sainte messe commence et voilà qu’au sermon il nous présente en parlant des « pellegrini », de leur exemple qui nous concerne tous, puisqu’ils quittent tout pour suivre le Christ et qu’ils sont en quelque sorte le Christ parmi nous. Il pose ensuite une question à l’assemblée : « Après la messe, qui d’entre vous sera heureux d’inviter le Christ chez lui ? »

A côté de nous il y a une femme en noir avec une blouse blanche. En entrant, elle nous a souri et après la question posée par le prêtre, elle a simplement posé sa main sur le bras de Claudia. C’est Giuseppina. Elle a tout compris, et notre démarche de pèlerin, et notre besoin de trouver un abri ce soir, et notre foi dans le Christ qui nous unit au delà de toute différence de langue ou de nationalité. Alors elle nous amène chez elle, une humble maison donnant sur la rue avec une cour intérieure où poussent quelques poiriers, des tomates et des fleurs: c’est son jardin dont elle s’occupe tous les jours. Elle nous fait asseoir, mais très vite elle veut nous faire visiter son domaine: les deux poulaillers où les couvées grandissent, les belles tomates, la vigne. Giuseppina est veuve depuis 34 ans, ses deux enfants habitent ailleurs et loin, sa maison, fruit de toute une vie de travail et de ses économies, ne les intéresse pas. Quelle joie de partager sa table. Nous sommes éblouis et charmés par sa bonté, la confiance absolue qu’elle accorde à ces deux pèlerins, qu’une heure avant, elle ignorait complètement.

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A travers le visage de Giuseppina je vois re-vivre le visage de toutes les veuves de l’Evangile que le Christ a si souvent béni et exaucé. Ces femmes sont bonnes parce qu’elles ont appris dans la douleur que le bonheur humain est fragile et que seules les qualités de cœur et la bonté sont les moyens de faire revivre en elle les personnes qu’elles ont aimé et qui les ont quitté. Une sœur, une mère, ce soir Giuseppina est tout cela à la fois pour nous. Sa tranquille autorité, l’absence de toute gêne, avec les cheveux tirés en arrière en chignon, me rappellent soudain terriblement ma mère.

Nous nous couchons, propres et rassasiés, heureux surtout de cette rencontre qui nous console de toutes les difficultés du chemin. Vers une heure du matin, un orage effrayant éclate et Giuseppina se relève pour ranger nos chaussures que nous avions voulu laisser dehors dans la cour, pour ne pas salir: elle s’excusera le lendemain de nous avoir peut-être réveillés !

Tandis que nous nous écroulons sur nos lits moelleux, notre prière fervente s’adresse à Saint Joseph qui a certainement voulu nous conduire dans cette maison auprès de sa fidèle servante Giuseppina. Oui, je crois fermement qu’il existe entre nous et les saints des filiations et des relations profondes qui font que nous ne sommes souvent que les instruments de leur action, si nous les prions.”

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Prenez le temps de suivre la Route des Anges, c’est un chemin de Paradis.

En cette année jubilaire des 1300 ans de la dédicace de la première chapelle au Mont Saint Michel, Robert et Claudia Mestelan, compagnons de Saint Michel, refont à pied le long chemin parcouru en 709 par les deux chanoines que Saint Aubert avait dépêché au Monte Gargano en Italie.

Le récit de cette pérégrination à travers la France et l’Italie serait d’une grande banalité s’il n’était illuminé par la richesse et la variété des rencontres, et s’il ne dévoilait pas la source unique de la spiritualité du pèlerin : la croix.

Le pèlerin avance toujours résolument vers la croix. Ce n’est pas tellement qu’il ait à porter sa croix, c’est plutôt elle qui le porte. Tandis que tourne le monde, seule la Croix du Christ reste stable, elle lui permet de tenir debout, elle alimente son espérance et comme nous l’indique Marthe Robin : « Avec Jésus, se renoncer, prendre sa croix et Le suivre en la portant, ce n’est pas mettre des boulets à ses pieds, mais des ailes à son cœur, de la joie, du bonheur, du ciel dans sa vie. »

275 pages, 32 pages Photos couleur, € 23.– aux Editions du Colombier

A commander directement:
Robert et Claudia Mestelan
64 rue de la Frâche
84740 Velleron
€ 23.– + 3.95 frais de port